Les questions posées ne vont pas au bout des choses. Elles se focalisent sur la division, le rejet. Elles ne cherchent pas à comprendre pourquoi un jeune sans emploi finit par devenir délinquant. Au FN, on commence par rejetter une partie de la population, puis quand on les aura mis dehors (ou dans des camps si on ne peut pas les expulser) et que ça ne marchera pas mieux, on diabolisera d’autres personnes. Et puisque ça ne marchera encore pas, on diabolisera encore et encore ... jusqu’à faire la guerre.
Les électeurs FN sont bien des neuneus : pour eux, il faut que les gens soient bons ou mauvais, et cela, selon leurs origines. Mais la réalité est plus complexe : il y a des musulmans ou africains bien mieux que des français de souche.
Mais il y a une chose où je suis d’accord avec vous : les allocations familiales sont totalement anti-sociales. On ne peut pas inciter à faire des enfants dans un pays où il n’y a ni travail ni avenir. Les enfants devraient bénéficier de gratuité intégrale (pour une égalité des chances = gratuité sur école, internat, sport, musique, culture,...) mais aucun argent ne devrait être versé aux parents, souvent irresponsables (immigrés ou français de souche d’ailleurs = enfants qui mangent des sandwichs pendant que les parents s’achètent un écran plat). Les allocations familiales favorisent l’irresponsabilité et l’avènement de l’idiocracy.
Pour ce qui est des fonctionnaires, vous devez être parfaitement idiot. Si vous trouvez leur situation si enviable alors il fallait passer les concours pour devenir fonctionnaire (ils sont ouverts à tous les français). La plupart de ceux qui les critiquent ne se rendent pas compte à quel point leur travail est souvent sans intérêt : allez demander à un agent de recouvrement des impôts si son travail l’épanouit... On ne peut pas critiquer les fonctionnaires quand on est éduqué : soit on le devient, soit on refuse de le devenir par choix. Ce qu’il faut, c’est que leurs avantages soient acquis par les salariés du privés (l’état doit être exemplaire vis-à-vis de ses salariés et montrer la voie au privé).