Joletaxi : < Dernièrement, une juge belge a débouté un plaignant dont on avait
cambriolé la maison (pour la 3° fois,et volé la BM,au motif que l’on ne
fait un étalage indécent de richesses dans ce quartier là.
Ainsi donc, à rebours, on n’est décidément pas égaux >
Ce que vous laissez entendre est faux... .
En réalité, le plaignant comme vous dites se plaignait de se voir réclamer par la région wallonne le remboursement d’une aide publique à la rénovation.
Ce monsieur avait bénéficie d’une prime de
6.000 euros octroyée par la Région pour l’aider à rénover une riche demeure délabrée qu’il acquiert dans ce « quartier », avec pour condition l’obligation
d’habiter l’immeuble. Mais une fois réhabilitée, la belle demeure est mise en vente et il déménage.
Suite à quoi, la région Wallonne lui réclame le remboursement des 6000 euros pour non respect de l’ obligation contractuelle. Le monsieur fait appel et le juge donne raison à la région.
C’est de cela qu’il a été débouté.
Pour se justifier, il évoque les problèmes d’insécurité rencontrés dans le quartier et dit déménager parce-qu’il ne peut jouir de son bien comme il l’entend .
Ce a quoi le juge rétorque par la phrase « scandaleuse » que vous connaissez, répercutée et interprétée hors contexte par tous les médias, qu’il savait très bien dans quel genre de quartier il investissait et rappelle que les aides publiques à la rénovation urbaine n’ont pas
été expressément votées pour permettre aux familles BCBG de faire des
plus-values faciles et frimer à bon compte dans les quartiers pauvres. Donc le « cas de force majeure » n’est pas retenu pour lui laisser la prime.
Ma conclusion, juste le contraire de la votre : que vous soyez riche ou
pauvre, bruxellois ou carolo, la loi est la même pour tous, vous ne respectez pas
votre engagement, vous remboursez la prime.