Merci pour vos commentaires positifs, d’autant que j’ai dû rédiger cet article vers 1h du mat après une journée fort chargée et qu’il y a pas mal de fautes de frappe.
@ Marie Pierre,
Il me semble que vous confondez avec le « baby blues » qui ne dure que quelques jours dans la semaine qui suit l’accouchement et qui est fort connu depuis longtemps.
La dépression « post partum » n’est, elle, pas dépistée depuis très longtemps, elle peut être cependant très violente, durer plusieurs mois à plusieurs années, et ne débuter qu’au troisième ou quatrième mois après l’accouchement.
Les dépressions qui sont consécutives à un événement (post natale, deuil, divorce...) semblent être moins récidivantes que la dépression sans cause événementielle apparente. (à moins que le dit événénement se reproduise).
Enfin, dépression ne signifie pas « inaction ». Rappelons que Souchon ou Delpech sont ou furent de grands dépressifs. J’ai même été étonné d’apprendre ces jours ci que l’abbé Pierre connaissait également souvent la dépression. Comme quoi on peut être un grand homme et connaître ce trouble important de la personnalité.
Il est évident que le nombre de cas augmente. Comme le dit un commentateur, la vie contemporaine n’y est sans doute pas étrangère. D’ailleurs le stress est l’un des premiers signaux d’un état pré-dépressif, notamment le « mauvais » stress... D’ailleurs les psychiatres sont souvent débordés, et les malades s’adressent parfois à des « psys » pas géniaux ou incompétents. Jean-Louis Servan Shreiber, célèbre pour son bouquin, « Guérir », pense lui que la multiplication des dépressions vient également des modifications de notre régime alimentaire, notamment le fait qu’il soit pauvre en oméga 3. Personnellement, j’ai pris des omégas 3 il y a deux ans environ, et cela ne m’a rien fait (et ça coûte cher...) mais je ne suis pas un bon client pour les médicaments.
Merci encore pour vos encouragements.