En qq. mots j’apporte un réponse au commentateur Pierre Régnier s’étant exprimé ce jour 29 avril à 19 heures 06 :
L’histoire des « Irlandais de Vincennes » ? Il aurait été plus juste qu’elle passât à la postérité sous celui de « Bavures de gendarmes parisiens à Vincennes ».
Pourquoi cela ? Parce que la légende livrée relève d’une propagande médiatique éhontée, machiavéliquement ourdie et alimentée par l’officier s’étant improvisé directeur de l’enquête alors qu’il n’en avait aucun droit. Le responsable de l’établissement d’une procédure mensongère en toute connaissance de cause.
Après avoir soutenu mordicus pendant neuf mois que sa procédure était légale, il fut acculé aux aveux de sa culpabilité devant notre inspecteur général puis le magistrat instructeur. Dans ses agissements illégaux, il entraîna d’honnêtes sous-officiers avec lui sur les bancs de la Justice.
Par la suite, il n’eut de cesse que vouloir recouvrer son honneur par tous moyens, notamment en prétendant qu’il avait agi sur ordre de l’Elysée, utilisant à cette fin quelques journalistes viscéralement mitterrandophobes, d’autres qu’il berna. Pour étayer sa version mensongère, non seulement il fit passer la Gendarmerie de Vincennes pour un repaire de malfaiteurs, mais il continua d’éructer son fiel en direction d’êtres se limitant à courber l’échine face à ses accusations infondées pour la plupart.
C’est cette histoire qui est contée dans le blog auquel vous vous référez. Elle est si complexe, si longue, faite de si nombreux rebondissements qu’elle était impossible à résumer par qui que ce soit. D’où la longueur du texte et la production d’une multitude de détails accréditant l’authenticité des faits rapportés aussi fidèlement que souhaitable.
M. Régnier, si à l’instar de déjà quelque 6000 visiteurs différents du site vous êtes épris de vérité, persévérez dans votre lecture entamée des chroniques... et de leurs annexes (notamment la 48 / Crédibilité).
Une précision supplémentaire à propos de Plenel/Le Monde : A l’époque le PS aurait pu les poursuivre en diffamation. S’il s’en est abstenu c’était tout simplement que les législatives de 1986 approchant, il n’a pas été jugé opportun de se les mettre à dos plus qu’ils ne l’étaient (là encore, je n’invente rien de rien !)
Sarkozy et l’UMP sont dans la même situation aujourd’hui. Et Plenel ne l’ignore pas...
Bon courage !
