Ah revoilà l’autre atteint de Carlotisme aigüe.
Tant qu’on encensera cette variété merdique, la chanson française ne redécollera pas.
Ça fait des années que ces sinistres bateleurs enfoncent la poésie à coups de clichés ou de chansons à boire.
On parle tous d’encenser Brel, Brassens ou Ferré, mais on l’a fait à leur mort seulement : cette variété-là les a empêchés d’être plus connus.
On a noyé le public dans la CONNERIE, au prétexte que ce public était imbécile.
Vous n’avez pas idée de ce qu’ont pu faire les firmes de disques pour bloquer des carrières. En mettant en avant des cons notoires, au prétexte que ça se vendait.
Oui, Bézu ça s’est vendu
Comme Sébastien vend encore, hélas.
Elever le niveau, ça ne les a jamais intéressés : leur tiroir caisse si.
Balavoine a failli ne jamais percer avec ce principe : son manager, Léo Missir lui avait dit comment faire carrière :
1) tu te laisses produire, avec des textes à la con (mon fils, ma bataille !) et des enrobages de violons, de la production à chier et tu fais fortune, et APRES tu deviens indépendant AVEC TON FRIC
2) tu décides d’être chanteur à textes, les tiens, et tu va merder longtemps car tu ne passeras pas à la radio et ne sera encensé qu’à ta mort.
C’est la première qu’il a choisi ce qui explique ses 2 CARRIERES DIFFERENTES.
ce que je viens de vous dire ; qui explique le SYSTEME MERDIQUE qui a duré des années (et qui continue !) il me l’a dit de vive voix dans un interview ou j’ai compris la douleur a s’exprimer en tant qu’artiste dans ce système putassier de variété.
Et cela m’avait bouleversé, car ce jour là Balavoine était fort en colère contre ce show-bizz qui FORÇAIT A FAIRE DE LA MERDE POUR Y ARRIVER.
essayez au moins de comprendre ça au lieu de venir vanter les mérites de nazes qui n’avaient aucune envie de changer les choses, seulement se faire du fric.
Avec ce système, jamais un Brel ou un Brassens n’aurait pu être reconnu jeune, ce qui s’est effectivement passé.
Or c’est la JEUNESSE qui a le plus d’idées, en chanson comme ailleurs, pas les VIEUX.