Entre un psychopathe criminel et dangereux et une couille molle amateure et inexpérimentée, dans le doute, mieux vaut prendre la couille molle, il pourra difficilement faire pire que son prédecesseur.

De plus, il faut bien commencer un jour, se lancer dans le bain. D’ailleurs, cette « inexpérience » (il a quand meme de bonne compétence d’élu local, c’est pas totalement un gros noob) n’est pas necessairement un défaut.
Un des gros problème dans notre démocratie, c’est que le pouvoir passe de main en main, entre initiés, et reste globalement dans les même sphère. Il y a peu d’innovations, leurs idées et conceptions sont globalement stéréotypées, et conservatrices.
L’accès au pouvoir est verrouillé, les conception alternatives et leurs auteurs sont décrédibilisés, consacrés en tant qu’utopistes, fumistes ou doux réveurs, quoi qu’il en soit indignes de toutes réelles considérations, autres que celle d’amuseur public.
Il y’a une trop forte déconnexion entre le peuple et les gouvernants censés exercer le pouvoir au nom de ce dernier, source de grande incompréhension, ou de résignation, selon le coté où l’on se place. De même leurs privilèges (ainsi que leur entourage qui en profite) encouragent toutes sortes de travers et corrompent et les détournent de leur mission initiale de représentants et de serviteurs du peuple.

Néanmoins, nous détenons toutes les clés, il nous manque de l’organisation, une unité aboutissant à un consensus général. Internet est une formidable structure pour cela, permettant de s’organiser, d’avoir une audience au moins aussi importante que celle des grands médias traditionnels qui sont en grande partie verrouillés, inféodés aux puissants qui les financent et leur permettent d’exercer.
Il nous faut utiliser ce média, tant qu’il jouit d’une relative liberté, pour faire fi de toutes nos petites différences, et proposer un projet collectif, une véritable émanation de ce que nous, le peuple, voulons pour notre pays, notre avenir, et celui de nos enfants et ceux qui les suivront.

Nous avons ce pouvoir, les dirigeants ne possèdent que la légitimité que l’on veut bien leur donner. Si nous sommes réellement en démocratie, c’est à nous de faire en sorte que le pouvoir se rapproche des citoyens. C’est à nous d’oeuvrer pour que demain soit meilleur qu’hier. Nous avons les outils, ils nous manque la volonté, la contribution et l’engagement de chacun.

Car s’il est bien beau de contester le pouvoir en place, c’est une chose inutile si l’on n’a rien de concret à proposer en face, du moins un projet concret qui rassemble et convainc la majorité. C’est pourquoi chacun doit pouvoir apporter sa contribution, que le projet en question ressemble vraiment globalement à ce que le peuple désire réellement.

Le pouvoir en place nous a divisés pour mieux asseoir sa dominance, il nous faut désormais réapprendre à nous connaitre, à communiquer et nous rassembler, sous une grande bannière.
Si nous ne faisons que critiquer, et ne participons pas à un consensus général, il ne faudra pas nous plaindre si les choses évoluent de mal en pis.