Bonjour « Joe », je n’ai pas de réponse à mes questions.
Tout homme sain sait qu’il y a des questions qui resteront sans réponse, car le réel est en dehors de tout cadre sémantique ou théorique. Les cadres sémantiques dépendant TOUS d’a priori qui en forment les fondations.
@tous : pour ceux qui ne connaissent pas :« Gödel, Escher, Bach » de Douglas Hofstadter en donne une poétique et magistrale démonstration. Celà s’appelle le très sérieux théorème de Gödel sur l’incomplétude fondamentale des systèmes xiomatiques (dont les mathématiques).
Croire en une version de faits lointains que l’on n’a pas vécu est juste un rêve ou un cauchemard éveillé. Ne pas se poser de questions est une forme d’aliénation. La question est juste le début du réveil.
Le problème est que sur la route du réveil, on découvre des informations dérangeantes. Ceratins les refusent et ne peuvent les assimiler. Pour d’autres, il peut devenir confortable de s’en nourrir et de s’endormir dans un questionnement compulsif.
Mais il ne faut pas en rester là et buter sur les points d’interrogation. C’est une forme commune de fascination que vous semblez exécrer, Joe. Je crains que celà ne serve à justifier votre refus d’informations qui ne vont pas dans votre sens, mais celà vous seul pouvez le savoir.
Car la vie n’est pas non plus une question, c’est dans les actes qu’elle se déroule : comment je me comporte vi-à-vis de moi-même et des autres. Comment j’’intègre autour de moi l’autre dans ma dynamique au lieu de l’affronter et de mettre en exergue ses défauts : sortir de la dialectique de la paille et de la poutre.
Et ces actes sont des réponses concrètes.
Bonne journée sur Avox et surtout en dehors !