Les cas de conflit d’interet que SOX a erradiqué sont ceux du Commissaire Aux Comptes qui fait également du conseil (cas d’Andersen chez Enron). Je peux vous dire que cela est respecté scrupuleusement par les cabinets d’audit.
L’information aux souscripteurs (LPs) est décrite dans des Réglements Intérieurs très précis. Il faudrait être un investisseur non averti pour accepter un RI sans les conditions minimorum de reporting et le cas des véhicules faisant appel au public est bien plus réglementé encore (voir cas des FCPI).
A l’inverse, l’anonymat des investisseurs (LPs) dans les fonds doit être géré différemment d’une jurisdiction à l’autre (en occident, aucune société de gestion ne doit pouvoir échapper à une requête de la justice ce qui ne garantit pas la transparence mais permet les enquêtes en cas de malversation). Ce qui semble bien homogène et appliqué est la procédure « anti-blanchiment » qui fait qu’il y a peu de chance que Ben Laden investisse dans une société de gestion honnête.
Enfin ne confondez pas le fait que l’actionnaire soit éventuellement louche avec le fait que la société « investie » ait des comptes contestables. Ces 2 phénomènes sont totalement décorrélés. Le fonds d’investissement type « KKR » n’a aucun interêt (risque réputationnel et juridique énorme aux US) à être complice de dirigeants « menteurs » et il est souvent bien plus vigilant que le public ou les autres acteurs du marché.