Par ces temps de crise, les fonctionnaires sont effectivement des privilégiés. Cela est indéniable.
Qu’il y ait globalement trop de fonctionnaires est également indéniable. On oublie trop souvent que les fonctionnaires représentent une charge qui pèse sur le budget de l’état et donc sur ceux qui payent taxes et impôts sur leur plus-value économique (entreprises et salariés). L’exemple le plus frappant, est l’administration fiscale avec ses hauts salaires et ses primes indexées alors qu’il y a de plus en plus d’automatisation des tâches et de moins en moins de service aux contribuables.
Par ailleurs, le sureffectif d’administratifs au détriment d’opérationnels a détruit le service public : Par exemple, dans l’éducation national, les administratifs n’ont cessé d’augmenter au détriment des postes d’enseignants. Idem dans les hôpitaux où les tâches administratives ne cessent d’augmenter au détriment des actes de soin. C’est inadmissible.
Quant aux services publics de transport, d’énergie ou de poste, ce sont des entreprises qui génèrent une plus-value économique à même de rémunérer leurs salariés. Ces service-là, qui devraient bénéficier à moindre coût à tout le monde (au même titre que l’éducation et la santé) et en particulier aux plus démunis, sont malheureusement de plus en plus privatisés.
Donc, certainement trop d’administration et pas assez de service.