Comme toujours, John-John mélange des choux et des carottes, en générant des équations bidons du style état = gouvernement. Alors que l’état est tout sauf une institution sous le contrôle du gouvernement. Quand l’état devient cela, le système est de base complètement caduc. C’est une des raisons qui font que la 5ème est un mauvais choix institutionnel. Mais l’état, malade de monocéphalie à l’heure actuelle, peut parfaitement devenir multicéphale. Et il gagnerait à l’être, limitant de fait l’influence et la puissance d’un groupe limité de personne, tout en garantissant le contrôle du peuple, seul légitime à décider de l’évolution de la civilisation (par définition) sur les institution importante.
Pour ce grand délire sur le devoir de garantir la liberté, êtes vous seulement conscient que ça n’a pas de sens ? On ne peut « garantir la liberté ». Tout simplement parce qu’elle n’est pas une entité, une possession concrète de tout un chacun, mais simplement un équilibre. Seul la science peut créer de la liberté pour l’humanité (en augmentant ses capacités contre la nature). Mais en dehors de cela, on reste, systématiquement, dans de l’échange de liberté. Augmentez les libertés des peuples, vous limiterez celles des gouvernants. Une dictatures, dans son bilan des libertés, n’est pas moins libre qu’une démocratie. Par contre, la liberté y est mieux répartie. Les libéraux ne proposent rien de plus qu’une répartition non contrôlée de la liberté. ie un chèque en blanc à la nature.
En tant que scientifique, j’ai appris qu’il ne fallait jamais, absolument jamais faire confiance à cette dernière. Notre seul espoirs de survie et d’avenir, c’est la lutte contre la nature, sa modélisation, et sa mise sous contrôle, par la volonté du peuple. Ce qui n’interdit pas d’être réaliste quand au fait que, bien que notre ennemis, elle reste, pour le moment, hors de notre porté.
L’intervention de l’état, dans la vie des gens, est nécessaire pour
cause du principe d’espace. Nous sommes, actuellement, trop nombreux sur
la planète pour faire n’importe quoi. De fait, comme je l’ai dit plus haut, la liberté étant un équilibre, chaque liberté que nous prenons crée nécessairement des répercutions sur nombre d’individus qui ne devraient pas être directement concernés. Créer une nouvelle entreprise, par exemple, impose aux acteurs du milieu de s’adapter à cette nouveauté. Activement ou passivement. Notre civilisation fait que nous sommes, métaphoriquement parlant, très nombreux sur un petit bout de terrain, et qu’on ne peut prendre la liberté de faire quoi que ce soit sans marcher sur le pied du voisin, il faut donc s’orgniser pour savoir qui peut marcher, et quand.