Juste quelques remarques :
l’augmentation de la dette sous Sarko ne dépend pas des sources : d’apres le dernier rapport de la cour des comptes, c’est bien 600 milliards, dont 100 imputables à la crise. Par ailleurs la cour des comptes explique, chiffres à l’appui comme il se doit pour cette haute juridiction, que le problème du déficit n’est pas du à l’augmentation des dépenses mais à la réduction des recettes (reduction d’impot+ croissance faible).
Par ailleurs si l’on prend en compte Sarko ministre des finances et Sarko ministre du budget, la dette « Sarko » représente plus de la moitié de la dette de la France...Bravo encore pour le « volontarisme », et pour attaquer, après celà, Hollande sur la règle d’or, il faut être gonflé. Il est idiot de se lier les mains avec une règle d’or dans la constitution, mais rien n’empêchait le gouvernement de monter un budget en equilibre (le déficit budgétaire prévu pour 2012 est 4,5% du PIB)
Sur les effets de cliquets, Mitterrand aussi en a été victime... Il faudrait voir si notre situation calamiteuse ne serait pas la conséquence du Front Populaire, voire de l’interdiction du travail des enfants... Votre discours est pathétique.
Les réductions d’impots pour les plus riches, n’ont pas permis de créer des emplois, celà a juste augmenté l’épargne (logique, les bénéficiaires gagnaient déjà beaucoup plus qu’elles ne pouvaient dépenser), comme en même temps, l’investissement industriel a reculé, ce « coup de pouce » a juste dopé la spéculation.
Sur la diminution de l’augmentation, vous reprenez des « éléments de langage » des spins doctors de l’élysée...Vous noterez avec moi qu’il aurait mieux valu augmenter la diminution (c’est ce à quoi sarko s’était engagé !!!).
Sur la crise financière, souvenez vous qu’au tout début, Sarko prétendait que la crise resterait circonscrite aux USA (ce n’est qu’au discours de Toulon qu’il a changé d’avis). Visiblement une phénomène aussi anodin que la « mondialisation financière » lui avait échappé... Quand on voit l’impact que des crises à la périphérie du système avaient eu sur le monde (crise du peso, crise russe, crise asiatique), il fallait être particulièrement nul ou... comment dit il ?..., Menteur, pour croire qu’une énorme crise au coeur du système n’allait pas nous toucher...
Je vous fais gràce du « j’irai la croissance avec les dents »
Je vous donne acte des dérives, au XXeme siècle de régimes se définissants comme « communistes », mais, celà ne fait du « communisme » (ou sa parodie), qu’une pâle numéro 2 face au capitalisme (en incluant le colonialisme comme forme du capitalisme), mais là pas comme dérive.
Une derniere remarque sur les effets de cliquets et les « folies dépensières » de Mitterrand : l’augmentation de le dette sous Mitterrand a été relativement forte, mais c’est dû principalement dûe aux privatisations. Sans entrer dans un débat sur l’intérêt des privatisations, d’un seul point de vue comptable, l’Etat s’est endetté pour acheter du patrimoine. Sous Sarko ministre du Budget (gouvernement Balladur), l’endettement a été beaucoup plus important, mais en période de privatisation. En clair, on a vendu l’argenterie mais on avait quand même un énorme déficit.
Merci encore de nous faire rire