Eh oui, certains ne se trompent jamais... D’autres même ne changent jamais d’avis, Bravo à eux.
Et pourtant, je relève dans l’article "Certains dont Bruno Jeudy ont joué les Raymond la science en scrutant
les courbes de sondages qui auraient pu presque se croiser si Nicolas
Sarkozy avait démarré sa campagne quinze jour plus tôt. Comme si une
élection se jouait telle une course à pied avec des citoyens versatiles
et prêts à changer d’opinion dès lors que la présence d’un candidat
avait assez de durée pour déteindre sur leur âme.«
2 commentaires, Bernard : Je ne pense pas qu’on ai vu depuis longtemps, justement, autant d’électeurs changer d’avis, pour le premier comme pour le second tour. La réticence à voter Sarko de la part d’une bonne partie de la droite »bien-pensante« (on dit »droite humaniste« en ce moment, c’est le mot à la mode, la dialectique politiquement-correcte d’après-sarkozy), ajoutée au chassé croisé lepen/mélenchon des derniers jours sont des symptômes d’errements aléatoires, peut-être ceux qui t’ont amené à redouter une réélection de Talonnettes-1er.
Ensuite concernant les œufs que les journaleux de toutes sortes nous pondent pour ajouter à la »crédibilité du débat« et qui ne sont que prétextes à leur propre mise en valeur et celle de la chaîne. Cette vision, juste, des choses, entraîne comme une fatalité la croyance que du débat proposé sortira la martingale infaillible qui permettra au mouton moyen de s’être fait une opinion »critique", ce qui est complétement faux et présomptueux, mais qui au moins a l’avantage de leur conserver contenance de sérieux et d’éviter le ridicule d’un pion qui joue au roi.
Se montrer persuadé de l’efficacité pédagogique de ces mascarades show-bizz est la garantie de leur emploi, en définitive, et sa raison-même. Les charts excel pour débiles en couleurs les font apparaître comme de doctes savants, les candidats doivent bien se marrer, ils s’en sont bien marré d’ailleurs, je me souviens de Méluche, c’était café du commerce, cette histoire de courbes.
Quelque soit le score, il m’importe peu aujourd’hui. Il y a urgence et gravité, l’optimisme et le pessimisme ne sont que des sentiments, l’attente nourrira les espoirs et les appréhensions jusqu’aux résultats. Le match-nul n’étant pas possible, le seul score possible sera 1 à 0.