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Commentaire de morice

sur Cinq ans après, le même homme, les mêmes lubies, les mêmes pénibles obsessions


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morice morice 5 mai 2012 19:07

les soutiens de Sarkozy : y’a pas, c’est la JEUNESSE qui le soutient...

d’Ormesson, Aznavour, Valérie-Anne GISCARD D’ESTAINGClaude LELOUCH, Depardieu...etc..

mon préféré Michel MAFFESOLI, le « sociologue » de Sarkozy.
contenu :
M. Maffesoli laisse par moments transparaître le sens profond de son anti-républicanisme et même de son anti-démocratisme. Il critique ainsi « les élites [qui] restent obstinément fidèles à ces idéaux [républicains] et obstinément fermées à tout ce qui ne rentre pas dans ce carcan idéologique » (p. 93). On sent toute la violence de ses opinions politiques lorsqu’il dénonce les « moralistes contemporains », citant Jean-François Kahn, Jacques Julliard, Gérard Courtois et Edwy Plenel, les qualifiant de « bobos hypocritement puritains [...] utilisant toutes les ficelles médiatiques pour faire pleurer les anciens de la Ligue ou du Parti (communistes cela s’entend) » (p. 121). A l’inverse, Michel Maffesoli affiche fortement compréhension, compassion et empathie pour Nicolas Sarkozy, en même temps que mépris pour ce que d’autres considèrent comme des règles morales élémentaires de probité et de neutralité que les responsables politiques doivent respecter. Ainsi, le fait de nommer ses amis à des postes de responsabilité (pourvus de gros salaires) lui apparaît naturel (p. 102). Le fait de vouloir faire au plus vite de son propre fils un héritier politique lui semble tout aussi éminemment « humain » et en réalité presque attendrissant. Dans l’affaire du Conseil général des Hauts-de-Seine comme de l’Etablissement Public d’Aménagement du quartier d’affaires de la Défense (EPAD), il y aurait « tout simplement l’histoire d’un père qui, pour réparer son divorce et son absence, soutient plus que de raison son fils » (p. 103). Compréhension toujours pour les doubles discours, les mensonges calculés, les changements d’opinions. Rien de machiavélique là-dedans. En réalité, tout s’expliquerait par le fait que Nicolas Sarlozy « est un rejeton de la postmodernité ayant des sincérités successives. Sincère dans telle déclaration publique et non moins sincère plus tard lorsqu’il dit une chose tout à fait contradictoire » (p. 107). Tout est bon, décidément, pour couvrir d’éloges celui qui a « cette manière sans précédent de changer le pays ». Nicolas Sarkozy se voit comparé par Michel Maffesoli à Napoléon Bonaparte, puis à Napoléon III (p. 140sqq).

remarquez, là je suis d’accord : Victor Hugo appelait Napoléon III « Napoléon le petit »
http://fr.wikisource.org/wiki/Napoléon_le_Petit
ah ah ah !!!



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