Article intéressant mais très réducteur en ce qui concerne le cinéma étasunien (et je rejoins le commentaire de Laer ci-dessus sur ce point). Je cite l’auteur :
« Le film inciterait à la haine. La même observation étant valable pour les films d’Hollywood, on ne voit pas en quoi présenter les Noirs comme des délinquants chroniques inciterait à l’amour ».
C’est faire peu de cas de deux phénomènes majeurs du cinéma étasunien : d’une part, le politically correct qui impose de plus en plus systématiquement d’avoir des personnages positifs issus des différentes communautés ethniques (un gentil Noir, un Chinois sympa, un Latino cool, etc.) ; et d’autre part, la blacksploitation qui amène de nombreux réalisateurs Noirs à faire eux-mêmes des films sur la criminalité black aus states, qui est un phénomène de société incontestable.
Bon, ceci dit il est indubitable qu’il y a un tas de grosse daube de blockbusters truffés de stéréotypes racistes ou xénophobes. Mais le cinéma étasunien produit aussi quantité de films autocritiques comme on aimerait en voir plus dans les pays musulmans gavés de grosses daubes égyptiennes ou indiennes sans une once d’autocritique.
Sinon, il est scandaleux que ce fil turc soit ainsi censuré, surtout aussi sournoisement.
Il n’y a plus qu’à attendre le premier post de Briseur d’Idoles, qui devrait troller sec sur ce fil en compagnie d’Aïcha. Je me barre vite fait avant qu’ils arrivent et je ne reviens plus ici.
Bon trollage les aminches.