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Commentaire de Cris Wilkinson

sur Espagne, un suicide relance le débat sur l'euthanasie


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Cris Wilkinson Cris Wilkinson 26 janvier 2007 11:44

Le problème quand on parle de l’euthanasie, c’est qu’on mélange trois cas de figure :

- Le malade atteint d’une maladie incurable et dégénérative, qui veut qu’on mette fin à sa vie pendant qu’il peut encore en faire la demande.
- Le malade qui ne doit sa survie qu’à une machine.
- La malade qui n’est plus en état de pouvoir quoi que ce soit, mais qui ne vit pas par l’intermédiaire d’une machine.

Dans le premier cas, les gens cherchent de l’aide pour mettre fin à leur jours, on ne peut pas parler d’euthanasie, car ils ont toujours la possibilité de mettre eu même fin à leurs jours.

Dans le second cas, les gens veulent juste que l’on arrête un acharnement thérapeutique, la loi puissant toute personne n’aidant pas une autre la sachant en danger, il faudrait pouvoir modifier la loi, pour avoir le droit de se laisser mourir, si cela n’entraîne pas de dommage à autrui.

Dans le troisième cas, on tombe sur l’euthanasie, la personne veut mourir, mais elle n’a pas la possibilité de le faire et elle doit obligatoirement avoir besoin d’une aide extérieur pour le faire.

La loi française a été légèrement chamboulée suite à l’affaire Humber, qui correspondait au troisième cas, mais elle ne porte que sur le deuxième cas.

Mais bon, quel gouvernement osera passé une loi portant sur le troisième cas, sans être critiqué pour faire de l’eugénisme ... et ben oui dans ce genre de cas, on pourrait « aider à mourir » un débile profond de 10 ans, car on considère qu’il ne pourra jamais survivre seul et qu’il ne pourra jamais faire la demande de mourir.


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