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Commentaire de JL1

sur La honte de la Marine : le bateau France torpillé ?


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Francis, agnotologue JL1 8 mai 2012 10:04

Bonjour Boris Rannou,

je suis d’accord avec ce que vous écrivez là.

Et quand vous dites : "L’oligarchie de la famille Le Pen est a comparer aux magnats Russe de la famille Poutine ! Une caste d’autocrate dirigiste qui feront du pays leur terrain de jeu favori, entre finance privée, hallali, et réceptions du Roi Soleil...« , j’ajoute : et comme eux, s’incrusteront au pouvoir.

La dictature est à la démocratie, ce que l’idéologie est à la théorie : les premières au contraire des secondes, ne sont pas réfutables.

Pour aller un peu plus loin, quant aux dangers que présente le FN, je vous invite à lire, si vous ne l’avez déjà fait, cette puissante analyse qui pourrait avoir valeur de mise en garde sinon de prédiction, de Frédéric Lordon, publiée entre les deux tours :

Front-national mêmes causes mêmes effets :

Extraits :

« ...

Il est bien certain, pour l’heure, qu’entre le FN qui rafle la mise, Sarkozy qui court derrière, et le Front de Gauche encore à sa maturation, l’état du rapport de force en question n’est pas exactement un motif de réjouissance. C’est donc le PS de Hollande qui est l’ultime recours — nous voilà propres… Car « l’ultime recours », devenu depuis vingt ans étranger à la souffrance sociale et aux classes qui l’expriment, dénégateur des destructions de la mondialisation et de l’Europe libérale, liquidateur répété de ses propres embryons de promesses progressistes, incarnation jusqu’à la caricature sociologique de l’isolement des gouvernants, ignorant tout des conditions de vie des gouvernés, ce « recours »-là porte à part égale la coresponsabilité historique du désastre politique présent. »

...

Alors très bien, prolongeons les tendances : un FN resplendissant, une droite désormais accrochée à ses basques, un Front de gauche sans doute sorti des limbes mais au début seulement de son parcours, un PS frappé de stupeur à l’idée qu’on puisse objecter quoi que ce soit de sérieux à l’Europe libérale et à la mondialisation, un chœur de précepteurs éditocratiques-experts obstiné à le conforter dans cette sage restriction (comme en témoigne incidemment le délire haineux dont a fait l’objet la campagne de Mélenchon, engagé à poser les questions qui ne doivent pas être posées)… On cherche la maxime qui, toutes choses égales par ailleurs, permettrait d’éclairer par anticipation la situation politique de 2017. Et facilement on trouve : mêmes causes, mêmes effets. »
(Frédéric Lordon, le 2 mai 2012))


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