A part à titre documentaire, pour le plaisir d’apprendre, qu’est-ce que ça peut bien me faire de savoir distinguer que ceux-ci forment un peuple non un groupe ?
Que peut bien me faire le vocabulaire, peuple, ethnie, race, groupe alors que je ne juge les gens que de manière individuelle ?
Car le centre de votre propos, si ce n’est de vendre cette étude, c’est, le prétendez-vous, de lutter contre les rejets systématiques.
En quoi oeuvrez-vous à réduire le rejet de tel ou tel groupe, peuple, clan en nous enseignant leurs différences globales, massives, en nous martelant qu’il est possible de regrouper, d’associer des gens pour les décrire, pour les ranger dans une case intellectuelle, pour commencer ?
Vous reconnaissez qu’il est préférable de ne juger les gens qu’individuellement. Qu’il ne faut industrialiser ni les jugements ni les idées.
Or en distinguant par groupes-peuples-ethnies de manière scientifique, ethnologiste, sociologiste et donc parfaitement globalisante, NON INDIVIDUELLE, vous pratiquez sur eux le traittement par la standardisation, par l’industriel.
Quelle différence entre votre entreprise scientifique et celle des scientifiques qui mesuraient les angles faciaux des gens du Monde puis les classaient en plaçant qui l’on sait au sommet ?
Est-ce que les vaches qui ont elles aussi été considérées de manière aussi scientifique, qui ont été classées par typologies et caractéristiques globalisantes y ont gagné quelque chose en termes d’individualisation ?
Il s’appelle comment le dernier poulet que vous avez mangé ?
Que faites-vous des métis ?