« Le marché a bon dos pour justifier les écarts délirants en termes d’émoluments (de un à 300 parfois !) » >> Le revenu correspond à la création de valeur, et oui, un individu peut très bien produire 1000 fois plus de valeur qu’un autre, rien d’étonnant la dedans quand on a compris le principe d’échange économique.
« et partant « l’exploitation de l’homme par l’homme ». Votre marché libre de toute entrave est bel et bien un vecteur d’inégalité outrancière. » >> Aucune exploitation dans la salariat, surtout quand vous êtes libre de partir à tout moment. Vous confondez ensuite inégalité et différence, voire injustice, ce qui est ridicule. Il n’y a pas de gain « indécent » tout simplement parce qu’on ne peut pas concevoir de perte indécente non plus. Vous nous faites un caprice de jalousie là, c’est pas très sain.
« Sauf que les humains ne sont pas des marchandises » >> Bien sur que non qui a dit ça ? Personne n’achète des humains, à part l’Etat, mais le travail des salariés comme du patron ,lui, est bien une marchandise comme les autres.
« Conclusion : la théorie de la plus-value est bel et bien valide, et vous le savez pertinemment. » >> Non, vous délirez complètement. La théorie de la plus value s’appuie que une objectivité de la valeur (la « valeur-travail »), alors qu’en réalité la valeur marchande d’une production n’est pas définie par la quantité de travail, la valeur est subjective. Il n’y a donc strictement aucune plus value, réveillez vous un peu.
« Sans le travail salarié, l’entreprise - et donc l’entrepreneur - n’est rien du tout. Sans le travail salarié, il n’y a ni création de richesses ni création d’emplois. » >> Le travail des salariés est une matière première de l’entreprise comme les autres, ce que vous dites est aussi tautologique que de dire « Sans électricité l’entreprise ne fonctionne pas », ben oui évidemment, mais ça ne change rien à la véracité de mon propos.
« Conclusion : ce ne sont pas les entrepreneurs qui créent les emplois (hormis les tous premiers au moment de lancer la machine), comme le prétendent les propagandistes libéraux en tout genre, mais bel et bien le travail collectif de l’ensemble des salariés. » >> Ce sont les entreprises qui créent des emplois, nuance.
« Conclusion bis : les richesses doivent appartenir à leurs créateurs, les travailleurs salariés ; ce qui relèverait de la justice élémentaire. » >> La part de richesse qui leur revient leur appartient, donc pas de problème jusque là. Le principe d’une entreprise, c’est de combiner des matières premières (dont le travail salarié) qui sont achetées à leur juste prix du marché, pour vendre un service avec profit. Ce profit appartient uniquement à l’entreprise, donc à ses actionnaires.
« vous aurez beau avoir des fonds de départ à ne plus savoir qu’en faire, vous aurez beau être un génie en termes d’entrepreneuriat, sans le travail salarié il ne saurait y avoir de création de richesses. Cela, même un enfant de 10 ans peut le comprendre. » >> C’est une vue de l’esprit, en aucun cas un argument, et de plus c’est de moins en moins vrai. Aujourd’hui on peut créer des boites qui font des millions avec 5 personnes, toutes actionnaires, et des machines. Votre conception industrielle du monde est périmée, changez de disque.
13/05 21:48 - Acid World
La propagande touche tout le monde, même les pauvres. Surtout eux d’ailleurs, car la (...)
13/05 13:19 - ROBERT GIL
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12/05 22:53 - Connolly
Autre sujet (pendant j’y suis, autant faire d’une pierre deux coups) : à propos de (...)
12/05 22:41 - Connolly
Non, cher ami, ce n’est point tout à fait cela. Première erreur : le socialisme (...)
12/05 08:21 - HELIOS
... si l’achat du travail se faisait au prix du marché, les restaurateurs, les (...)
12/05 01:15 - John_John
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