Bonjour Joël,
Votre épouse a un énorme atout, comme celle de Hérisson : un compagnon ou un mari qui les soutient, les aide et les réconforte au quotidien. Je sais combien cette tâche est ardue, difficile, ingrate, car tous les jours, il faut recommencer à dire les mêmes mots : « lève toi, va prendre ta douche, as-tu pris tes médicamens, regarde comme il fait beau ce matin... ». Bien sûr qu’elle a dû consulter des psy, et peut-être même des séjours en clinique psychiatrique, à ce propos :
s’il te plaît, @ Marie-Pierre, n’emploie plus le mot « asile », de même que cela me faisait tellement mal quand on me demandait si ma fille « était toujours internée » ! bien sûr ce ne sont que des mots, mais le vocabulaire a changé depuis quelque temps, et il est évident de faire la différence : on peut être dépressif, sans être maniaco-dépressif ou schizophrène, et séjourner temporairement dans une clinique ou un hôpital psychiatrique, sans être traité de « fou ». Mais je t’excuse bien volontiers car tu n’as peut-être pas eu encore à connaître ce cas dans ton entourage. Cordialement.
@ Joël,
De tout coeur avec vous et avec votre épouse. Cela paraît très long, mais vous en sortirez ! grandis par cette expérience ! Plus « humains », compréhensifs et tolérants vis-à-vis de la souffrance d’autrui.
Amicalement.