@marsupilami
« S’enfuir de son vivant en sachant qu’après la vie continue, c’est pas pareil que se flinguer en sachant pas ce qu’il y a après. »
Pour moi, il s’agit dans les deux cas d’une fuite dans l’inconnu. Seule Mme Irma prédit l’avenir. Et pour « ce qu’il y après », pas de précipitation, on y va tous.
Si tu sais si bien ce qui se passe dans la tête des candidats au suicide, fais en profiter toutes ces familles qui perdent trop tôt un être cher faute d’avoir pu savoir ce qu’il se passait dans sa tête. Si la mort fait parti de la vie, oui, mais de la FIN de la vie. Donnons l’envie aux jeunes de remplir leur vie d’expériences qui visent à les enrichir.
Sur cela, les boudhistes ont une longueur d’avance puisque la vie n’est qu’une succession de cycles de réincarnation. Se suicider c’est recommencer une nouvelle vie, rien d’autre. En même temps, ils définissent le Karma comme nous définirions l’âme (ou un peu près), et ce Karma peut être augmenter ou diminué suivant les comportements que l’on a durant la vie. Le degré de Krama défini la place dans l’échelle de la vie. Degré zéro : on se retrouve dans un enfer sans fin. Degré infini : on est le Boudha, l’éclairé, celui qui sait tout, presque un demi-dieu si l’on veut. Le degré suprême de la spiritualité. Entre les deux il y a les animaux et les hommes.
Je voudrais, à travers ce résumé très succint du boudhisme je l’admet, attirer l’attention sur le fait qu’on a une RESPONSABILITE dans le simple fait d’être VIVANT. Voir la mort comme une option de la vie est en ce sens un mensonge et un manquement à sa responsabilité d’être vivant. Le seul comportement inexplicable pourrait être les lemmings mais cela est pour le bien de l’espèce qui se retrouverai, sans ce suicide collectif, en surnombre par rapport aux ressources disponibles. Ce qu’il nous attend ?!...
Nisco