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Commentaire de 2012

sur La « pensée » d'Alain Soral : Révolution ou réaction ?


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2012 13 mai 2012 01:53

De la supercherie en « Histoire »  : commencer la recherche par des conclusions pré-établies.

L’historien d’opérette à voulu trouvé un facho et il a trouvé (comme par enchantement) un facho. en économie on appelle une « prophétie auto-réalisatrice’

la dogma marxiste me surprend tristement : la récitation scolastique des marxises devient ironiquement pure négation de la dialectique. d’ailleurs en pur dialecticien, marx ne se considère pas lui-même comme  »marxiste". alors que penser des marxistes vivant des subventions du système ?

je ne suis pas loin de penser que le socialisme doit être nécessairement populaire et conservateur (luddisme) pour contrer la bourgeoise libérale et progressiste. la principale force révolutionnaire permanente est en réalité la bourgeoisie (marx et schumpeter). car l’exploitation intensive du Capital nécessite sans cesse la destruction des valeurs et des modes de vie traditionnels, des frontières. de cette destruction frénétique nait la valeur.

Alain tout comme Michéa et Orwell nous rappelle que nos avons deux hémisphères cérébraux.

Il y a comme une difficulté à surmonter pour les marxistes institués et la gauche plus généralement  : vouloir le progrès (consommer davantage ?) et en même temps refuser l’exploitation intensive du capital. pouvoir jouir sans entrave et refuser l’aliénation de la société de consommation. espérer un monde métissé tout en maudissant le libéralisme intégral soit la libre circulation des facteurs de production (capital et travail) . rever de révolution est être soi-même conformiste.

De ces contradictions, Alain Soral en tire naturellement les conséquences qui s’imposent à lui en tant qu’honnête homme et adopte un double mouvement dialectique : il est à la fois de gauche (économiquement et socialement) et de droite (moralement) tout comme le sont Michea et Orwell.

cette position critique, anticonformiste, est très cohérente et courageuse mais difficile à tenir. car cette position est prise simultanément entre deux feux celui de la gauche sociétalement libérale (mœurs) et de la droite socialement libérale, soient les deux faces du libéralisme.

tout comme ces auteurs, je pense que la recherche de la vérité est fondamentalement inconfortable car cela nécessite de lutter contre l’esprit du temps (à la gauche la censure intellectuelle et à la droite la mise à mort économique).

les petits scribouillards frustrés détesteront toujours les guerriers accomplis et par ressentiment et envie et finiront toujours par les poignarder dans le dos avec l’assentiment de leurs Maitres en l’échange de quelque rétribution monétaire ou symbolique (Bourdieu). c’est ainsi. tout comme cela en est ainsi de toutes les révolutions.

Merci à Alain Soral et à tous les éveilleurs de conscience pour le travail nécessaire mais ingrat que vous accomplissez malgré la censure, la calomnie, l’injure et les menaces  !

à tous et aux marxistes aussi, je dis : « soyez libres ne vous interdisez pas de penser ».


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