Bonjour, je ne viens pas polémiquer, mais je veux juste relever quelques détails, au risque d’être un hémiplégique de plus. (sans animosité encore une fois, votre article est intéressant, ouvre des pistes, mais le titre un peu racoleur)
> Oui, il y a une nette marge entre le score du bloc de gauche au 1er tour (43%) et le résultat de François Hollande au second (52%), mais vous oubliez plusieurs phénomènes :
- évidemment : les reports de Bayrou et dans une moindre mesure, de Marine Le Pen (plus faibles qu’avec JM Le Pen cependant)
- mais aussi, on l’oublie : le fait que le bloc de gauche est toujours plus faible au premier tour qu’au second (c’était particulièrement criant en 1995, ou Jospin revient quand même à 48% au second tour, alors que Balladur/Chirac/Le Pen à eux seuls cumulent 52% au premier)
> Effectivement, Hollande n’a pas mobilisé un électeur sur deux, et surtout, rapporté aux inscrits, son score est faible (plus que les précédents Présidents élus) ; le rapport de force est de 38%-36% des inscrits (à la louche), chiffres à préciser. Sans compter les non-inscrits, naturellement... Mais ça, c’est le jeu démocratique et la limite des principes électoraux. Reste que tout est relatif et qu’avec sa victoire mitigée, Hollande n’est pas tout à fait certain de mobiliser massivement l’électorat PS pour les Législatives - même si le PS reste naturellement archi-favori (merci les seconds tours, les triangulaires & l’absence de proportionnelle !).