Au niveau national je ne sais pas si le niveau des jeunes a réellement baissé en orthographe ou en mathématiques (qui a des liens svp). Les ’nuls’ en maths ne datent pas d’hier et les cancres non plus.... ;o)
Par contre les centres d’intérêts ont changé. Dans mes classes je note en moyenne un réel progrès dans la capacité de comprendre et de rendre compte. Nous n’étions pas meilleur qu’eux sur ce point.
Bon nombre de parents que je rencontre souffrent de graves lacunes de compréhension. La télé continuellement allumée formate la société à tous les niveaux et elle n’épargne pas les ’anciens’ non plus.
Par contre et j’insiste bien ! il est clair que les compétences demandées aux examens et au passage en classe supérieurs sont moins exigentes et qu’à niveau égal il y a dans les classes des élèves qui n’auraient pas pu y être admis il y a une vingtaine d’années. Cela donne des groupes de niveau très hétérogène qui compliquent la tache des enseignants et implique aussi un écart à la moyenne énorme. Même avec une pédagogie différenciée aider les élèves en difficulté est devenu quasi impossible sans léser ceux qui s’approprient correctement le contenu d’une nouvelle leçon.
Sans compter la faillite éducative de beaucoup de parents qui donne du fils à retordre à beaucoup de mes collègues, ce métier n’est pas de tout repos.
Je note une variation notable des résultats obtenus suivant le milieu social mais ce n’est pas nouveau...
La notation des enseignants par les inspecteurs académiques est primordiale pour que l’état reste garant du niveau des jeunes et de leurs professeurs ainsi que de leurs formations. Sarkozy a encore mis les pieds dans le plat.