L’essence d’une nation émane de l’ensemble de ses citoyens, et non de ses représentants politiques.
Le libéralisme procure des avantages à certains de ses partisans.Il est censé offrir des perspectives à tous en contrepartie d’un effort répété et constant.Qui veut peut ! il est donc inutile d’aller chercher ailleurs une autre voie.
A l’opposé, certains pensent que le libéralisme dispense ses largesses à une minorité, et ses inconvénients à l’ensemble.
Il y a un réel clivage, entre deux camps, sans consensus possible, car chacun se sent floué.
Quand les libéraux se sentent vampirisés par l’état, les « antis » se sentent eux trahis par les privatisations à outrance.
Ce qui est vrai, c’est que les « politiques » ne sont adversaires que jusqu’à un certain pôint et complices au dela. Admettre, qu’au niveau de nos dirigeants, le clivage gauche-droite est un leurre sans conséquence sur la politique qui sera suivi dans le futur implique à accepter un fait inéluctable.Quel que soit le résultat des futures élections, le peuple dit de « gauche » ne peut etre que perdant.Il peut tout au plus retarder les échéances, sans imposer un autre choix.S’il n’y a plus de gauche, il n’y a plus non plus de démocratie. S’il n’y a plus de démocratie, il n’y a plus de politique. Il ne reste rien, sauf comédie et simulacre.
Tout ça, n’est guère réjouissant !