Deneb, en fait ce qui donne un air compliqué, c’est le traduction langagière, d’éléments souvent peu aptes à être traduits ainsi.
L’introspection, le questionnement de soi, l’observation de son propre esprit et son fonctionnement peuvent tout à fait se passer de tout analyse extérieure psychologie / spiritualité / religion.
Ces écrits ou enseignements peuvent donner des pistes, des matières à réflexion, ou de points de convergence avec ce que l’on constate par soi-même par l’expérience.
Alors si tu n’as pas envie de t’y intéresser, d’intellectualiser, ce n’est pas plus mal. Car je le répète, c’est un chemin que l’on ne peut faire que seul, avec soi même. Personnellement, je suis pour la liberté de chacun à ne pas suivre une voie prédéterminée, prémâchée, et possiblement dogmatique.
La question par contre, est de savoir si tu désires passer du temps, seul, avec toi même, et d’observer ce qui se passe dans ton esprit, qui tu es, qu’elle est ce mystère. Quelles sont les raisons des illusions que l’on a, les raisons des tourments intérieurs. Quelles sont leur réalité propre, finalement inexistantes puisque créations de l’esprit. Alors qui est-on en fin de compte ? C’est un moment de recueillement (peu importe qu’il soit question d’un dieu ou pas).
Cette recherche amène un jour où l’autre à confronter ses propres observations, avec les observations d’autrui, et y trouver les similitudes fondamentales.
Le long de ce chemin, on peut trouver la paix et la sérénité, et une connaissance de l’être humain. Comment il fonctionne, ses aspirations.
Lorsqu’au début, les religions bâtirent les prémisses de cette recherche, elles firent un système de pensée en même temps. Des dévots adhérèrent et finirent par perdre de vue que c’était d’abord seuls et en recherche de connaissance, et non de croyance, qu’ils devaient interpréter les enseignements. Au final, les religions, encore aujourd’hui sont de l’ordre du fiasco. A mon avis, elles mènent rapidement au sectarisme, on a très vite fait de glisser sur la pente. Mais comme elle instaurèrent des dogmes moraux, elles freinèrent malgré tout la perdition de l’être. La société consumériste détruit toutes ces barrières, et dans la mesure où ses créations mènent davantage au reniement de soi qu’à la découverte de soi, le désastre devient général. Même la religion laïque de substitution des droits de l’homme ne parvient pas à remplacer cela, tant son approche est superficielle et découplée de tout facteur transcendant.