Whahhh ! très bien !
J’en concerve une copie
Merci Herbe
Je connais plusieurs histoires privées démontrant que nous sommes inconsciemments manipulés par un noeud, un mystère qui nous est apparu pendant notre enfance.
Exemple. Une mère va aux toilettes publiques et y emmène son petit garçon. Pendant qu’elle bricole au lavabo, le gamin s’étonne de découvrir des portes laissant un grand jour en bas et il voit des jambes derrière. Il entend aussi un fort bruit de miction (les femmes sont nettement plus bruyantes que les hommes au niveau de l’éjection)
Alors, rien ne semblant l’en interdire, au contraire, il se baisse pour mieux voir.
Sa mère le voit et lui administre une gifle tout en lui lançant des hiéroglyphes auxquels il ne comprend rien sinon qu’il est désormais maudit.
Il sera pris des années plus tard et jugé.
Car il a passé des années à ramper dans les faux plafonds pour y installer des micro au-dessus des toilettes des dames afin d’écouter -sans prendre de baffe- ce bruit qui lui avait valu de se sentir définitivement diabolisé.
(Avant analyse, il ne savait pas pourquoi il avait cette mannie)
Des histoires dans le genre, qui se terminent parfois bien plus dramatiquement, il y en a autant de d’hommes.
Que de garçons en tous cas.
Les filles sont sans doute également marquées par quelque noeud gordien de leur enfance, mais elles ont peut-être une plus grande faculté ou pouvoir pour y répondre seules, sans avoir un aussi grand besoin de reproduire concrètement la scène problématique.
Marguerite Duras a vécu une scène à question lors de ses 15 ans « Pourquoi suis-je mal vue d’avoir couché avec ce Chinois ? » . Elle n’a pas reproduit la scène plus tard mais y a apporté elle-même des réponses (jamais clairement énoncées) en écrivant dix fois son histoire.
Ecrire son histoire c’est certes analogue à la reproduire mais ça reste décalé dans le virtuel.
Quoi qu’il en soit d’une éventueklle différence entre les garçons et les filles, je propose comme prophylaxie à cette dépendance toxique de toujours expliquer à nos enfants, en long et en large, de mille façons différentes, le pourquoi de nos réprimandes ou condamnations. Surtout celles que nous leur faisons en privé car elles semblent ne dépendre que de nous, pas du public.
Les Lois du public nous les connaissons et les comprenons. Elle ne sont jamais mystérieuses. Ce sont les lois de nos parents que nous ne comprenons pas toujours « Pourquoi elle préfère ma soeur ? » « Pourquoi il me reproche d’avoir joué avec les garçons de la rue ? »
Sans une parfaite explication, l’enfant n’aura de cesse d’explorer ce mystère en reproduisant d’abord des situations similaires.
Alors si les Anglais incluent les obsessions dans ce qu’ils appellent « sentiments », je trouve que c’est effectivement bien eux qui l’emportent sur nos philosophes des Lumières.
C’est notre vécu de l’enfance qui nous dicte sa loi dans les coulisses de notre conscience et sous forme d’un « pourquoi ? », non sous forme d’un « parce que ! »
La philosophie, donc la raison, ne nous sert que pour juger autrui calmement. C’est certes utile mais ça arrive après le drame (de la reproduction, de la quête du Graal). Ca ne prévient pas les accidents.
18/05 12:50 - igor bogdanoff
17/05 22:43 - igor bogdanoff
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16/05 19:49 - Zarma
16/05 19:46 - Zarma
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