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Commentaire de emile wolf

sur Berlin : casse-pipe ou dernière chance ?


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emile wolf 15 mai 2012 16:19

Fritz The Cat

J’ignorais que l’article était encore à l’ordre du jour aujourd’hui.
Je découvre votre commentaire et vais tenter d’y répondre en vous citant un extrait du rapport de Dominique Baert à l’Assemblée nationale sur le projet de loi de finances pour 2012 :

«  Pour la première fois depuis 1995 la part de la dette négociable française détenue par les investisseurs étrangers s’est réduite en 2011 passant de 71,4 % en juin 2010 à 66,2 % en juin 2011, principalement du fait de l’augmentation de la part d’investisseurs résidents, en particulier assurances, dans les achats de titres de long terme, à la suite de la remontée des taux longs intervenue au premier semestre 2011 par rapport à 2010.

La France se trouve toujours placée dans une position de dépendance par rapport à l’extérieur. À cet égard, il est regrettable qu’aucune donnée totalement fiable sur la nationalité des détenteurs de la dette française ne soit disponible. La dernière enquête du Fonds monétaire international donne une indication partielle remontant à fin 2009 : elle montrait que parmi les titres de dette française (dette publique et dette bancaire étant mêlées) détenus par les non-résidents, la part provenant de l’extérieur de la zone euro progresse, puisqu’elle serait de 55,1 % fin 2009 contre 52,6 % fin 2008.
S’agissant des autres pays de la zone euro, parmi les titres de dette nationale publique et privée détenus par des non résidents, la part provenant de l’extérieur de la zone euro s’élèverait fin 2009 à 57,9 % en Allemagne, 42,1 % aux Pays-Bas, 32,4 % en Italie et 30 % en Espagne. À tout le moins, si dans une acception positive, cela peut s’expliquer par l’attractivité des titres français, dans une acception plus critique en revanche, cela atteste également que la France se situe dans la fourchette haute des utilisateurs de financement externes, ce qui la place dans une dépendance plus grande que d’autres États pour son financement.
L’évolution, en dix ans, est particulièrement significative, comme en attestent les statistiques disponibles de la balance des paiements de la France.
Dans sa relation avec l’appel à l’épargne externe pour le financement de sa dette publique, en dix ans, la France a profondément modifié les volumes et la part souscrite, en un mot, sa dépendance.

S’agissant de la part de la dette publique française détenue par les résidents au premier trimestre 2011, il faut relever que :
– la part des OAT détenue par les résidents s’élève à 44,6 % dont 23,1 % émanant du secteur des assurances et 14,5 % émanant des établissements de crédit ;
– la part des OAT indexées détenue par les résidents s’élève à 43,8 % dont 23,5 % émanant des établissements de crédit et 13,4 % émanant du secteur des assurances ;
– la part des BTAN détenue par les résidents s’élève à 11,3 % dont 9,9 % émanant des établissements de crédit et 1,8 % du secteur des assurances ;
– la part des BTF détenue par les résidents s’élève à 16,8 % dont 7,7 % émanant des établissements de crédit et 7,5 % émanant des OPCVM.

Enfin, il serait appréciable que le Parlement puisse bénéficier d’informations plus précises et plus régulières que celles présentées précédemment pour connaître notamment la répartition géographique des détenteurs de la dette française : le Rapporteur spécial en est demandeur depuis maintenant quatre ans.  »

Vous le voyez même nos représentants au Parlement sont dans l’imprécision.


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