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Commentaire de Serpico

sur Géométrie de la liberté d'expression


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Serpico Serpico 26 janvier 2007 17:59

Si j’ai amorcé ma contribution avec les noms de Stallone, Schwarzenegger et Willis, c’était EVIDEMMENT pour situer clairement mon propos : je ne vise nullement la totalité de la production cinématographique US.

Seuls les gens de mauvaise foi et ceux qui veulent à tout prix faire diversion « comprennent » que je généralise.

C’est comme pour l’anti-américanisme : dans mon cas il est anti-administration US et n’a rien à reprocher à la population des Etats-Unis. Tout comme mon anti-israelisme, d’ailleurs.

Je ne vois pas ce que je pourrais reprocher à l’américain ou l’israelien de base en matière de politique étrangère. Bien entendu, les populations ont leur part de responsabilité : c’est le propre même des démocraties. Par le choix des gouvernants, par exemple.

Cependant, je n’irai pas jusqu’à reprocher au fermier de l’Arkansas d’avoir contribué à fomenter des coups d’Etat.

Si être anti-US signifie anti tout ce qui est américain, je ne lirais plus John Steinbeck qui est mon écrivain préféré, toutes nationalités confondues, même s’il était pour l’intervention US au Vietnam. Ni Faulkner, ni Capote.

Cela dit, je précise quand même que je parle DES films qui posent le héros US comme archétype du soldat ou du missionnaire du bien opposé aux « autres », qu’ils soient russes, arabes ou asiatiques.

Je peux même dire que le film le plus positif et qui défend le mieux la vision nuancée des rapports humains est US : « Little Big Man » de Arthur Penn que j’ai vu au moins 10 fois.

Un traitement tout en nuances de la rencontre tragique de l’homme blanc avec l’Indien. Sans concessions ni pour l’un ni pour l’autre.


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