« l’antisarkozysme », comme vous dites, n’est dû qu’à Sarkozy lui-même : son comportement arrogant , sa politique (en faveur des riches, démantèlement des services publics), son mépris des Français, du peuple (casse toi pauv’ con), son goût de l’argent et du luxe (bling bling), les nombreuses casseroles judiciaires qu’il traine (et qui, j’espère, finiront par le rattraper), sa xénophobie (affaire des Roms, discours de Dakar), son inculture, les catastrophiques résultats de sa politique économique (explosion du déficit, de la dette, du chômage), sa politique européenne (alignement sur les diktats des mafias financières), son mépris de la constitution (ayant pris tous les rôles, même celui de 1er ministre), ses mensonges permanents, sa morgue, ses atteintes à l’indépendance de la justice, son despotisme (nommer lui-même les présidents des chaines publiques, ainsi que tous les hauts postes de l’administration et de la fonction publique), sa propension à faire voter de nouvelles lois répressives à chaque fait divers, les valises de Bettencourt, l’affaire Karachi ; la liste n’est pas exhaustive, et aurait de quoi remplir une quincaillerie entière...
c’est ce qu’on appelle l’effet-boomerang ; quand on se conduit comme il n’a cessé de le faire pendant 5 ans, dégradant la fonction même de Président de la République, faut pas s’attendre à autre chose qu’à la première occasion, les Français s’en débarrassent avec soulagement.
c’est ne pas être antisarkozyste, qui traduit une singulière cécité, ou se trouver dans le camp des favorisés d’un régime qui a tout fait pour enrichir les riches, et appauvrir les autres.
... ou être tout simplement con, par idéologie.