@marvinbear : je suis un de ces « truffistes ». Pas de pot !
@ReOpen911 :
Le fait que les Etats-Unis n’aient pas reconnu la Cour Pénale internationale n’empêche pas celle-ci de pouvoir émettre un mandat d’arrêt contre un Américain, fut-il ex-président. La preuve : La Libye n’a jamais reconnu la CPI, ce qui ne l’a pas empêché d’émettre un mandat d’arrêt contre Kadhafi en 2011.
C’est ce qu’explique le juge italien Imposimato dans son interview que vous n’avez manifestement pas vue :
J’avais bien lue l’interview en question il y a déjà des mois, mais justement, dans le cas de Kadhafi, cela a été possible parce que le Conseil de Sécurité des Nations-Unies avait saisi la Cour par une décision du 26 février 2001, comme précisé dans l’article. Il est d’ailleurs étonnant que les Russes et les Chinois aient laissé passer ça, ils s’en sont mordus les doigts plus tard au sujet de la Syrie.
Ce qui d’ailleurs, rend bien Barack Obama relevable de la juridiction de la Cour (Nicolas Sarkozy et David Cameron l’étant dans tous les cas, en tant que sitoyens d’un Etat signataire du statut de Rome), pour les bombardements de civils, le meurtre de Kadhafi, et le soutien accordé à des groupes ayant commis des exactions sur des civils. Des conséquences que soit le gouvernement états-unien n’avait pas prévues, soit qu’il pense pouvoir juguler. Mais cela ne peut être envisagé que parce que le Consil de sécurité a pris cette décision. Dans le cas du 11-9, c’est impensable. Toutes les portes sont fermées.
Quant à la portée de ce Tribunal, je vous retourne la question : Quelle portée accordez-vous au tribunal de Guantanamo ?
Cela ne répond pas à ma question. Le tribunal de Guantanamo a beau n’être qu’un tribunal d’opérette et truqué, mais le parlement des USA l’a investi de tous les pouvoirs nécessaires. Ce que nous avons besoin de savoir, c’est si le tribunal de Kuala Lumpur bénéficie bien du pouvoir de faire appliquer ses décisions de façon coercitive, ne serait-ce que sur le territoire malaisien. D’après tout ce que j’ai lu, pour moi ce n’est toujours pas clair, c’est cependant indispensable pour donner une portée officielle au verdict.