Pour Einstein , certains mettent même en doute le fait qu’il soit le
réel inventeur de certaines théories ... quelques-unes d’entre elles
notamment dont la paternité pourraient revenir à Poincaré ...
Et à Gustave Le Bon et autres pré-relativistes... J’ai même lu qu’il avait en fait repris simplement les travaux de sa femme qui serait la principale autrice de ceux qu’on lui attribue ! Alors oui, pour beaucoup il n’est qu’un plagiaire.
On
peut défendre la solution de deux états, on peut aussi bien sur
manifester sa solidarité pour les Palestiniens, on peut critiquer le
pouvoir et la politique israélienne. mais en aucun cas on ne peut
cautionner ou passer sous silence les actes du Hamas , c’est nier à
l’être humain toute étincelle humanité et par là même faire
preuve de complicité à peine passive avec les terroristes
d’ailleurs
en Israël le pouvoir était très critiqué et en bascule.
Attention,
vous répétez cela presque comme un mantra, mais les 1200 ou 1400
morts qu’auraient fait le Hamas, sur lesquels vous vous basez, sont
un nombre fourre-tout répété à plus soif sans vérification par
les médias et États israéliens et occidentaux, qui mêle toutes
les victimes du jour. En réalité, non seulement il mêle
combattants et non-combattants, mais il est de plus en plus clair
qu’un grand nombre de ces victimes attribués au Hamas ont en fait
été tuées par l’armée israélienne, dans des feux croisés, les
militaires israéliens ne faisant guère de distinction quand ils
faisaient feu sur leurs ennemis, tirant dans le tas, et parfois même
choisissant délibérément de faire des victimes civiles
israéliennes afin de pouvoir affronter plus facilement les miliciens
du Hamas. De l’autre côté, certaines des victimes non-combattantes
ont pu être certes le fait de ces derniers, mais là encore dans le
cadre de feux croisés lors des affrontements. Le but des miliciens
était de faire autant d’otages que possible, dans l’action ils ont
sans doute tué des non-combattants (et n’oublions pas que les
habitants des kibboutz ont des armes, et que certains israéliens
tués ont également pu être des miliciens des kibboutz qui
ripostaient à l’intrusion du Hamas et ont été tués en combat).
Les
témoignages du 7 octobre révèlent que l’armée israélienne a
bombardé les citoyens israéliens avec des chars et des missiles
Publié
le novembre 16, 2023 par Wayan
Par
Max Blumenthal – Le 27 octobre 2023 – Source The Grayzone
Les
militaires israéliens ont reçu l’ordre de bombarder les maisons
israéliennes et même leurs propres bases alors qu’ils étaient
submergés par les militants du Hamas le 7 octobre. Combien de
citoyens israéliens annoncés comme ayant été “brûlés vifs”
ont en fait été tués par des tirs amis ?
Plusieurs
nouveaux témoignages d’Israéliens ayant assisté à l’attaque
surprise du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre dernier
viennent s’ajouter aux preuves de plus en plus nombreuses que
l’armée israélienne a tué ses propres citoyens pendant qu’elle
se battait pour neutraliser les tireurs palestiniens.
Tuval
Escapa, membre de l’équipe de sécurité du kibboutz Be’eri,
avait mis en place une ligne téléphonique pour assurer la
coordination entre les résidents du kibboutz et l’armée
israélienne. Il a déclaré au journal israélien Haaretz que
lorsque le désespoir a commencé à s’installer, “les
commandants sur le terrain ont pris des décisions difficiles – y
compris le bombardement des maisons sur leurs occupants afin
d’éliminer les terroristes en même temps que les otages“.
[…...]
S’agissant
de la suite des événements, il devient de plus en plus clair que le
but du gouvernement Nétanyahou est de procéder à une expulsion
d’autant de Palestiniens que possible de la Bande de Gaza. C’est là
la fin de leur déplacement (concentration, en fait) dans le sud de
celle-ci. Il n’y a donc aucune raison de s’offusquer de ce que le
Hamas essaie de s’opposer à ces mouvements de population, vues
quelles seraient leurs conséquences. Ils sont certes inévitables,
mais en raison des violents bombardements, faisant suite à des
années de privation qui ont déjà transformé le territoire en
prison à ciel ouvert. Nétanyahou veut non seulement interdire
définitivement toute solution à deux États, mais aussi à un
État non uniquement juif. L’attaque du Hamas n’est pour lui qu’un
prétexte pour atteindre cet objectif d’une deuxième Nakba, en
profitant de l’émotion causée dans le monde entier, enfin, surtout
en Occident.
Énorme
manipulation, véritable tentative de coup d’État, ou gros coup de
colère de la part de Prigogine, je pense qu’il est trop tôt pour
tirer des conclusions. Dans tous les cas, une tentative de changement
de pouvoir était vouée à l’échec, corruption de Prigogine par la
CIA ou non. On a évoqué aussi que les motifs étaient liés aux
tractations pour l’incorporation des effectifs du groupe Wagner dans
l’armée russe régulière, mais si le but était de faire pression
pour obtenir satisfaction sur leurs revendications, alors les Wagner
y sont allés quand même un peu fort... Ce qui pourrait aller dans
le sens d’une énorme feinte, est le fait qu’à chaque fois que
Prigogine a hurlé qu’il allait retirer ses troupes du front de
Bakhmout en raison de l’incompétence de l’armée russe, les forces
ukrainiennes qui ont tenté d’en profiter se sont retrouvés face à
des mercenaires très motivés les attendant de pied ferme. Mais bon,
cela paraît quand même aller un peu loin, là encore...
Par
contre, on notera que cette épilogue a du rassurer les médias
occidentaux. Eux qui avaient décrié les Wagner depuis des mois, se
retrouvaient devoir les encenser comme des combattants de la liberté,
ils devaient en perdre tous leurs repères. Maintenant, ils vont pouvoir à
nouveau revenir à leurs bonnes vieilles habitudes, et les qualifier
de terroristes à longueur de journée.
Et pourquoi la Pologne se lancerait dans un conflit contre la Russie ?
Pour gagner quoi ?... Préserver l’intégrité territoriale de l’Ukraine,
ce n’est pas dans l’intérêt de Varsovie, bien au contraire.
Vous
ne tenez pas d’un compte d’un élément que j’ai souvent souligné
ici, mais dont nombre semblent avoir du mal à réaliser l’existence
: la persistance d’un fort sentiment de frustration historique en
Pologne, lié au démantèlement de l’empire polonais au début de la
Révolution Française, qui avait résulté sur la disparition de la
Pologne en tant que nation indépendante. Il y a à peine un siècle,
le nouvel État polonais avait encore lancé une offensive afin de
récupérer l’Ukraine et la Biélorussie, et avait réussi à en
annexer une assez large partie. Et plus de cent ans plus tard, la
Pologne rêve toujours de regagner son influence sur ces deux pays,
si ce n’est en récupérer une portion. N’oublions pas que les
Polonais n’ont pas digéré de plus la purification ethnique qui
avaient les populations de langue polonaise commise par les
soviétiques avaient annexé à leur tour à la fin de la Seconde
Guerre Mondiale cette large bande récupérée par la Pologne 20 ans
plus tôt. Ils en avaient en effet expulsé tous les personnes
ethniquement polonaises, afin de mettre fin aux prétentions
polonaises vieilles de plusieurs siècles. Ce qui n’a pas marché, on
le voit...
Maintenant,
je ne vois pas ce que l’armée polonaise pourrait faire d’important.
Elle n’est certainement pas apte à mener une guerre de mouvements de
grande envergure, donc d’attaque. Tout au plus pourrait-elle aider
les forces ukrainiennes à défendre. Mais si le but est d’entraîner
l’ensemble de l’OTAN à intervenir directement dans la guerre,
pourquoi pas ? Ce serait la nouvelle étape dans l’escalade de la
part des fous qui dirigent les pays occidentaux.
L’année dernière l’offensive de Kharkov et de Kherson ont été peu
significative pour les Russes qui étaient en infériorité numérique et
qui se sont simplement retirés.
Là
se trouve la clef de tous les problèmes qu’ont eu les russes à la
fin de l’été dernier : ils étaient trop peu nombreux dans ces
régions pour résister à l’offensive. Tout le monde parmi les
analystes objectifs, et parmi ceux qui commentent ici (à part
quelques fanatiques atlantistes) se retrouve là-dessus. Mais comment
se fait-il qu’ils étaient si peu nombreux, justement ?
Là,
les mêmes échouent en général à pointer la vraie responsabilité
: celle de Poutine. Ses énormes erreurs stratégiques ont coûté à
la Russie, et par-delà au monde entier, une prolongation de la
guerre au-delà du raisonnable, en donnant aux extrémistes ukrainiens
et à leurs soutiens occidentaux l’illusion d’une possible victoire,
illusion qu’ils peuvent ainsi vendre à leur public et obtenir le
soutien de celui-ci. Il a lancé à l’assaut des troupes
insuffisamment nombreuses en février 2022, moins de 200 000 hommes
en comptant celles des séparatistes cosaques et novorusses. Certes,
cela a suffi à remporter de grands succès à court terme, et à
neutraliser l’armée ukrainienne d’alors, d’inspiration soviétique.
Mais il était évident aux yeux de tout observateur que cela ne
suffirait pas dans le cas d’un prolongement du conflit et d’un
renforcement prévisible de l’armée ukrainienne. Jusqu’à début
avril il y a un an, quand Zélensky était prêt à capituler, cela
pouvait paraître suffire. Mais à partir du moment où les
pourparlers de paix en Turquie, suite à ceux de Minsk, ont été
sabotés par les Occidentaux, il était devenu évident qu’il fallait
passer à un autre niveau. Et engager tout de suite une mobilisation.
Il l’a finalement faite, avec près de cinq mois de retard.
La
vérité est toujours celle qu’il a laissé transparaître depuis
plusieurs années de conflit, en Syrie et en Ukraine déjà en 2014 :
loin d’être le génie que certains décrivent, et loin d’être aussi
un tyran brutal prompt à recourir à tout bout de champ à la force,
Poutine est un faible. Et un niais. Cela a fini par lui coûter très
cher. Maintenant, les 300 000 hommes annoncés ont été mobilisés,
équipés et entraînés, plus 40 000 à 70 000 déplacés d’autres
régions, les lignes de front ont été fortifiées, les ukrainiens
ont encore perdu une quantité impressionnante de matériel livré (et
2050 chars, fussent-ils de 4ème génération, c’est très peu), ils
sont surclassés tant par les blindés que par l’aviation et
l’artillerie russes, mais il reste que plusieurs mois ont été
perdus par les russes, d’une façon aisément évitable, quand on
voit l’inefficacité des attaques menées par les forces ukrainiennes
requinquées dans les régions de Karkov et Kherson.