le PIB est en premier lieu un outil de mesure de l’activité marchande et sert de fondement aux extrapolations budgétaires et à la politique fiscale.
schématiquement il correspond à la somme des valeurs ajoutées réalisées sur une période de temps et un territoire donnés.
à partir de la, il est aisé de comprendre le dogme de la consommation, défendu par l’ensemble de la classe politique, fut ce au prix de la destruction d’emplois locaux.
la terme PIB, vulgarisé par la presse donne lieu à des interprétations erronées, notamment celle d’un indice de progression de la richesse nationale et corrélativement de la qualité de vie de ses habitants.
attention à ne pas confondre bilan et compte d’exploitation,
l’article, avec justesse, évite l’écueil.
la richesse d’un pays, en faisant abstraction de biens immatériels (langue, culture, potentiel créatif, législation ...) donnée économique parmis d’autres, elle fait l’objet d’analyses détaillées ( ceci explique les raisons du crédit à bon marché dont bénéficie le pays malgré sa dette)
reste négligé le passif écologique lié à toute activité humaine, et pour cause (cf les environs de Maïak , Tchenobyl ou Fukushima si nous ne retenons que les cas les + emblématiques)
cela étant, l’amélioration de l’espérance de vie, de la prise en charge thérapeutique de certaines affections, le recul de la mortalité infantile, plus généralement l’état sanitaire de la population, l’alphabétisation etc témoignent d’une évolution tangible.
est on plus heureux pour autant ?
demandez le aux aînés, ils doivent bien avoir quelques réponses à vous livrer
merci d’avoir remis le sujet sur le tapis en évacuant les erreurs d’interprétation.