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Commentaire de jak2pad

sur Notre mère Athènes (première partie)


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jak2pad 22 mai 2012 02:33

j’ai lu le début de cet article-fleuve avec un certain intérêt, bien qu’il y ait de nombreuses incohérences : ce Giorgios, il a travaillé « quelques mois », et son entreprise lui doit 40.000 euros ?

Heureux homme, il devait être bien payé à l’époque où on le payait, très bien payé.
Et il avait également un commerce à Rhodes, actuellement en faillite ...et sa marchandise encombre son salon ?

Soyons un peu sérieux, parce qu’à vouloir trop prouver, on ne prouve plus grand-chose, vous ne croyez pas 

La suite est à l’avenant, les comparaisons approximatives pleuvent, tout cela sonne faux.

Après tout, si la Grèce ne veut pas rembourser ses dettes qu’elle sorte de la zone euro, et arrêtons ces lamentations : à côté, les pleureuses antiques ont l’air de joyeuses teenagers.

Récemment j’ai lu une longue et interminable litanie, écrite par quelqu’un qui, comme vous, essayait de tirer des larmes au lecteur : il affirmait qu’en Grèce, les taux de SIDA, de drogue, de suicide, de déprime et de divorce avaient explosé. Tout cela très sérieusement, avec des tas de pourcentages.
Soyons un peu sérieux : 
lorsqu’un pays ne produit à peu près rien, n’a quasiment pas d’industrie, et une agriculture de subsistance, ne déclare rien aux impôts, ne paye pas de taxes, comment ce pays peut-il prétendre avoir le même niveau de vie que des pays qui fonctionnent sur des bases absolument opposées ?
Donc ce pays emprunte, autant qu’il peut, et cela dure vingt ans ;
Le niveau de vie ( et d’exigence des citoyens) monte en même temps que le niveau de la dette.
Tout cela ne repose sur rien.
Et quand il s’agit de rembourser, les gens sont offusqués, blessés, déprimés, font des manifestations violentes et votent pour des partis qui refusent le remboursement des dettes.

C’est très normal.
Cependant il me semble que le bout du rouleau a été atteint,que la corde sur laquelle on a beaucoup tiré vient de se casser, et que le maintien artificiel de la Grèce dans la zone euro coûte plus cher que sa sortie.
C’est, me semble-t-il, plus ou moins ce que vous dites dans votre article, dont la fin me paraît
 assez embrouillée.

Ce n’est pas si grave : la Grèce doit être bien plus riche qu’on le dit, puisque son PIB réel n’était quasiment pas déclaré, et n’apparaissait donc nulle part. Il doit donc être bien plus élevé que les chiffres officiels.
Elle pourra donc repartir d’un bon pied, sans envisager de recourir encore à l’emprunt, et c’est heureux, puisqu’après une histoire comme celle-là, je ne vois pas bien qui pourrait avoir envie
 de lui faire un prêt, même de cinq euros.

Quant à la France, je suis d’accord avec vos critiques : le même sort l’attend.
Triste fin.

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