Chantecler
Vous êtes un bien étrange gallinacé.
enfin voici un président issu du PS qui veut une république et un gouvernement exemplaire, et qui accepte et pratique, dans un état dit de droit, tous les abus de pouvoir reprochés à son prédecesseur .
Il ne s’agit pas ici de défendre Copé et l’UMP, mais la république et la séparation des pouvoirs sans laquelle il n’est point de constitution.
Si la différence n’entre pas dans votre cervelle c’est que vous n’êtes pas différent de ceux que vous prétendez combattre.
Il apparaît du reste que vous n’avez rien compris au mandat présidentiel-. relisez le titre 2 de la Constitution et, en particulier, l’article 5. Le Prédident ne gouverne pas, il arbitre entre les pouvoirs. La qualité esssentielle d’un arbitre est la neutralité, ceci s’oppose à concentrer et exercer l’ensemble des pouvoirs et définir les politiques.
Un candidat à la présidence contrairement à ce qui est pratiqué de manière fort inconstitutionnelle n’a pas à présenter de programme. En revanche, il est mandaté pour assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs... Il ne doit donc pas cautionner un abus contraire à la loi.
Non seulement, mais dans le cas présent cet abus n’apporte rien qu’une loi à effet rétroactif ne résoudrait plus efficacement et sans contestation.
Je suis donc pour attendre le 17 juin et le réglement légal de la question des retraitres.
La déclaration de Madame Aubry qui fait référence à la constitution. que vous le vouliez ou non, est un mensonge ou une erreur grossière. Je ne ferais pas l’affront à cette dame de prétendre qu’elle ne connaît pas la loi, elle a donc délibérement trompé les citoyens, comme le font la plupart des grandes gueules politiques.
Je le déplore, mais ceci à l’air de vous convenir et comme tous ceux qui ne supportent pas ceux qui pensent autrement vous détournez le sujet pour rappeler l’engagement tenu.
Un engagement qui à lire la déclaration des droits de l’Homme de 1789 prônant la séparation des pouvoirs n’a pas de valeur constitutionnelle, le pouvoir donné au mandataire président par le mandant, le peuple souverain, ne concerne nullement la conduite de la politique de la nation.