@ Alphapolaris,
C’est effectivement un euphémisme d’écrire que sa déclaration aux grecs « payez vos impôts » est maladroite. Je le reconnais volontiers.
Christine Lagarde n’en est pas à son premier tollé en matière de communication. Petits rappels savouveux :
Alors gaffes, provocations, couacs maladroits, franc-parler ? Le panel est large pour Dame Lagarde. Une chose est sûre, sa déclaration au sujet du peuple grec n’est pas une simple provocation. Il s’agit là d’une sortie savamment calculée et volontaire dont la finalité est de mettre une pression accrue sur le peuple grec en vue des élections législatives du 17 juin.
En suscitant ce week-end une tempête dans la Mer Egée et en sous-entendant que les grecs portaient une part de responsabilité dans le drame financier qui affecte leur pays, elle a émis des propos caricaturaux et schématiques qui ne font qu’accentuer le désarroi d’un peuple acculé et de ses dirigeants.
Selon JC Juncker, inamovible patron de l’Eurogroupe totalement opposé à une sortie de la Grèce de la zone euro, « l’UE et le FMI ont beaucoup contribué à aider la Grèce en débloquant une tranche d’aide de 5,2 milliards d’euros début mai 2012 ». Petit bémol et non des moindres, sur cette somme, la dernière tranche d’aide de 1,6 milliards d’euros que le FMI devait verser fin mai a été suspendue tant que la Grèce n’aurait pas formé un gouvernement ayant une majorité au parlement. Cette aide devrait être versée fin juin au plus tôt.
Le chantage et les menaces du FMI ont pour unique finalité que la Grèce se décide à rester dans la zone euro grâce à un gouvernement qui accepte les yeux bandés, pieds et poings liées, les mesures d’austérité drastiques imposées par la troïka. Une perfusion sous haute condition donc.
Depuis cependant, quatre principales banques grecques vont bénéficier de 18 milliards d’euros en provenance du Fonds européen de stabilité financière (FESF) en vue de leur recapitalisation en urgence. Au total, 50 milliards d’euros du FESF doivent être versés aux banques grecques selon un second plan de soutien international.
Car la Troïka ne laissera pas la Grèce sombrer malgré les chantages du FMI. Elle redoute bien trop que cette dernière quitte la zone euro et entraîne à sa suite d’autres pays tels que l’Espagne et l’Italie, deux poids lourds de la zone. La peur de la contagion les pousse à souffler le chaud et le froid.
Ce système financier européen malade et toxique n’a pas fini de faire vivre des spasmes aux économies les plus fragiles de la zone euro.
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