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Commentaire de velosolex

sur Le règne de la peur...


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velosolex velosolex 28 mai 2012 17:00

Cynisme des uns, médiocrité, arrogance des autres, ou encore misérabilisme.
Je ’n’attacherais aucune de ces « qualités » à un peuple d’europe en particulier.
Le cynisme, il peut être celui des allemands, mais autant celui des Grecs, dont on aurait tort de les transformer en victimes ( je parle de collectivité, sinon en en sort pas, comme on a parlé de responsabilité nationale pour ce qu’on fait les allemands dans les années 40...)

Car enfin, cet état est à la limite mafieux ( pas de cadastre, ni d’impôt) et à parié cyniquement sur le fait que quand le pot aux roses serait découvert, il serait trop tard pour les lâcher....Et de même continue à faire la sourde oreille aux transformations ( les députés grecs sont les députés les mieux payés en europe...Lagarde se ridiculise, ne payant pas d’impôt, mais les grecs doivent se sentir soulagés que la critique vienne d’elle...

Donc, ce qui était au départ un rêve collectif, a été récupéré au mieux dans un but commercial d’ouverture des frontières, et s’est transformé en pompes à crédit spéculatif.
Le résultat à prévoir, c’est la balkanisation de l’Europe, et la contagion du pire, alors que dans les rêves on était parti pour le meilleur.

Les services de l’état se sont fait gangrénés peu à peu par la culture du marché, et ont rompu plus ou moins inconsciemment et volontairement leur mission, se faisant ainsi l’écho du système libéral.

Cette conception pathogène a atteint ces limites, et il semble qu’il ne semble y avoir que deux alternatives : Arrêter de concevoir l’univers comme un tas de molécules séparées les unes des autres, fonçant vers leur réussite personnel, leur diplôme, leur fric.....Tout en ne regardant pas sur les cotés le paysage qui bat de l’aile....
Pour cela, il faut exclure le fric de la finalité, mais s’en servir juste comme moyen
Ou se suicider en continuant sur le même paradigme.

L’Europe sera donc social ou ne sera pas.
Une forme de religion en fait, mais dans le sens de l’épanouissement de l’homme, au travers d’une société d’épanouissement collectif.
Donnant donnant, partager ses richesses pour pouvoir se réconcilier avec l’avenir, les enfants étant notre capital à tous.

Ceci dit, on peut toujours manifester, brandir des pancartes, et considérer que les salauds,ce sont les autres
Mais cela n’irait pas sans décroissance, bousculement des habitudes
il faudrait évidement pour beaucoup qu’ils acceptent une transformation de leur vie, qui n’aurait pu rien à voir avec ce qu’ils jugent une existence normale et décente. C’est à dire renoncer à une grande part de l’héritage ( qui est une forme de vol de la collectivité), à prendre plusieurs l’avion par an pour aller passer des vacances au bout du monde, utiliser leur voiture comme ils le veulent, et gaspiller autant comme autant.....

J’en vois beaucoup qui préfèrent qu’on continue à faire comme si de rien était, et continuer à filer du fric aux grecs. Mais il ne suffit pas de les plaindre, même si c’est évidemment la compassion qui nous vient naturellement face aux plus pauvres, mais qui sont montrés habillement tout autant, avec cynisme, pour nous faire perdre notre jugement.

Les gros céréaliers, quand il y a une crise agricole, mettent toujours devant leur défile les petits ramasseurs de châtaignes....

Ce serait une erreur de continuer à alimenter ce tonneau des danaïdes sans demander de réelle contrepartie, et s’initier ( oh ! scancale) dans la gestion et la politique de ce pays qu’il conviendrait de mettre sous tutelle, à la simple vue d’ailleurs du fait que même les grecs ne parviennent même plus à donner une représentation politique

Je parlais de l’agriculture, et de notre environnement
Victime des engrais, des pesticides et des primes, ce système prend tout autant l’eau, et nous empoissonne.
On le voit, cette déconfiture n’est pas décomposable en simples ministères. Et même en pays..A l’instar du Titanic, que l’on croyait insubmersible, en pensant que les compartiments séparés des cales empêcherait l’extension d’une catastrophe ;

.L’économie prédatrice a réalisé néanmoins un ensemble, un truc, qui même s’il est bancal, existe, et ne nous permet guère de revenir en arrière. Ni ce continuer de la même façon


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