Il faudra donc re-détricoter tout celà...
* D’abord faire sauter tous les taxes sur les supports numériques qui ne ressortent pas de l’impot normal et légitime. Choisir la liberté.
* Interdire tous les dispositifs d’espionage privés (les DRM sont attentatoires à la sécurité des ordinateurs et des réseaux par ailleurs). Choisir la protection du citoyen et condamner les atteintes à sa vie privée. Choisir la liberté.
* Supprimer les limitations sur le nombre de copies qu’un citoyen peut faire d’une oeuvre du moment que celles-ci n’ont pas pour objet un commerce (le téléchargement libre aide à la vente de musique et non l’inverse). Choisir la liberté.
* Interdire, dans toutes les administrations, les programmes informatiques qui ne sont pas ouverts et controlables (évidences de sécurité et de pérénité, ...).Choisir la liberté.
* Favoriser les programmes de la liberté et de l’échange, les programmes de la création et du progrès, que constituent les logiciels libres et ouverts. Choisir la liberté.
Simple et comme un coup de balais pour les truqueurs, les groupes privés , qui essayent de s’approprier le net induement, radical au sens basique pour les hommes et femmes politiques qui, par paresse et esprit de chapelle caporalisé, par génuflexion aux interets de 4 ou 5 groupes privés, se sont soumis à l’indignité de l’acceptation de la loi du ministre.
Sortir de cette impasse c’est probablement aller dans ce sens, construit sur la liberté, et observer les hommes et femmes politiques, les choisir en observant leurs comportements au regard de ces exigences.
Mais paralellement, c’est vrai, il nous faut maintenant consolider la liberté sur le net, ne plus faire en sorte que celui-ci soit aussi vulnérable aux délires privatiseurs d’un ministre, quelqu’il soit.
Et c’est quelque part sortir un peu de notre angélisme face à des pros, spécialistes du vol du bien public.
Je sais que d’une certaine façon , en tenant ces propos, je vais un peu choquer.
Mais réfléchissez-y ...
En face, car il faut bien considerer qu’il y a maintenant un « en-face » sur la question du net libre et pronétarien, il y a des gens qui ont accompli les maneuvres que l’on sait, truqué des débats, laissé agir grossierement des interets privés venus là pour s’accaparer ce qui ne leur appartient pas (le net), et qui n’ont proposé aucune négociation, aucune disposition où tout le monde puisse y trouver une loi mal taillée mais acceptable,
Que du passage en force.
Il nous faudra donc faire l’inverse,
en force.
Et pour commencer lister tous les députés qui se sont soumis à indignité dans cette affaire,
...et lister ceux qui se sont honorés.
Copas