L’étrange bienveillance médiatique envers la racaille décomplexée
Notre
belle et bouillonnante jeunesse constitue l’avenir de notre pays
qu’elle enrichit avec bonheur de sa pétulance et de ses valeurs à haute
teneur humaniste. J’en veux pour preuve les faits de ces derniers jours.
D’abord
il y a eu ce fait divers à Massy dans l’Essonne où deux malfrats
alcoolisés, drogués, délinquants, non casqués, roulant vite et sans
permis sur une moto volée, ont péri dans un accident dont ils sont à
l’évidence les seuls responsables. Bien entendu les proches ont tenu à
en imputer la faute à la police chargée tant bien que mal de faire
régner un minimum d’ordre et de sécurité pour le bien-être de l’ensemble
des citoyens. Il est un fait que la sécurité et la citoyenneté sont des
concepts assez mal compris dans ces quartiers où ils sont perçus comme
obscènes, déclenchant au mieux des moqueries narquoises et au pire des
actes barbares, faute d’appréhender ce qu’ils contiennent de valeur
démocratique, la démocratie n’étant évidemment qu’un gros mot inventé
par ces bouffons d’occidentaux pour emm…nuyer les malheureux délinquants
en les empêchant de nuire tranquillement aux honnêtes gens.
La
réplique à ce prévisible accident de la route, dont on peut tout de
même se réjouir qu’il n’ait pas fait d’innocentes victimes collatérales,
n’a pas manqué avec sa multitude d’incendies de poubelles et de
véhicules, le prétexte lui-même étant sans doute secondaire, seul le
plaisir de détruire demeurant la principale motivation, parce
qu’évidemment brûler les biens publics et privés reste une activité
rigolote. D’autant que la police était contrainte de se tenir à l’écart
afin de ne pas « provoquer » les « jeunes gens »… C’est le monde à
l’envers dites-vous ? Mais non, voyons, c’est vous qui êtes réacs et
racistes. D’ailleurs l’article évoque Mohamed le chauffard en termes de…
« bon garçon » ! Tout comme avait été qualifié Mohamed Merah il y a
quelques mois…
Une
réaction d’un certain Tamere (1), sans doute camarade de Mohamed, l’un
des deux braves garçons décédés, nous fait part en termes imagés de sa
conception des évènements avec un commentaire fort instructif quant à
son éducation et à son grand sens du respect de l’opinion d’autrui : « Ta
mere sale grosse pute de rasiste tu té pris pour ki a juger les gens tu
parle dune personne qui est morte est un minimum de respect sale grosse
chienne baise bien ta grosse mere la pute ta mere sa pouvait etre qune
pute pour elevé une salope comme toi. Se message sadresse a tout les
fils de pute ki pense la meme chose ke cette conne ». Et dire que
c’est avec cela qu’on nous enjoint avec force de nous acoquiner en nous
traitant de racistes au premier germe de protestation.
Dans
les 9e et 17e arrondissements de Paris, ce sont des scooters qui ont
été cramés durant plusieurs nuits d’affilée, laissant des séquelles
carbonisées dans des quartiers où l’exotisme blédard fait le bonheur des
bobos qui ont choisi volontairement de s’y expatrier. On leur souhaite
bonne chance.
L’article du Figaro précise « Plusieurs
nuisances ont été occasionnées, des transformateurs électriques ont été
dégradés, plongeant le quartier dans l’obscurité, et des agents de
police ont fait l’objet de jets de cailloux » (2). Nos jeunes s’amusent qu’on vous dit.
rue Choron, 9e arrt. (Crédits photo : Le Figaro/ Silvère Boucher-Lambert)
A
Fontenay-sous-Bois c’est dans le plus stricte confidentialité que la
Maison du Citoyen a été incendiée pour le plaisir de la jeunesse, de
même que des véhicules brûlés rue Louis-Xavier de Ricard, car il faut
bien que cette fougueuse jeunesse s’amuse. Le pâté de maison en question
n’est pourtant pas mal famé, il est même le lieu de résidence du maire
et de l’adjoint au maire de la ville. Bien sûr au petit matin tout avait
été soigneusement nettoyé et rien n’a filtré dans la presse, même
locale. C’est simple, à Fontenay il ne s’est rien passé, la ville est
sûre et sans délinquance et ce ne serait que faire preuve de mauvais
esprit que de prétendre le contraire.
Ce
dimanche un immeuble du 20e arrt a été à son tour incendié cour Lesage à
Paris. Incendie criminel, nous dit-on, qui a mobilisé pas moins de 234
pompiers de 27 casernes et 64 véhicules, ainsi que des secouristes de la
Protection Civile, de la Croix-Rouge, du Samu et des forces de police.
Autant dire que ce petit barbecue improvisé aura un coût financier assez
considérable. Par chance il n’y a pas eu de morts mais le bilan aurait
pu être dramatique. Comme il se doit le Figaro utilise l’habituel
euphémisme de « jeunes » pour désigner les criminels.
Euphémisme
encore pour nommer des malfrats christianophobes qui ont lapidé des
fidèles qui sortaient de la messe à Carcassonne et que la Dépêche du
Midi qualifie aimablement de « jeunes trublions », minimisant ainsi un
acte pourtant violent et inacceptable devenu pour cette gazette – dont
la réputation de dhimmisée n’est plus à faire – un « imprévu regrettable
» et un « geste peu respectueux ». (3)
Malgré
tout, les agresseurs sont clairement identifiés comme étant d’origine
maghrébine, ce qui est déjà surprenant pour un journal habituellement
soucieux de taire l’origine des délinquants.
On
le voit la racaille a toutes les faveurs des médias, qu’elle incendie,
caillasse ou meurtrisse. Pendant ce temps la Ministre de la Justice va
encourager des prisonniers à un match de basket et Eric Zemmour se fait
répudier comme un malpropre pour oser pointer du doigt ceux qui nous
pourrissent la vie.
Ce
pays est en train de crever sous nos yeux dans un effrayant silence
pendant que la propagande et la censure se pratiquent sans le moindre
complexe. Quand aux « jeunes trublions », ils se préparent activement à
festoyer sur nos cendres quand celles de nos voitures ne leur suffiront
plus.