1° Ford est derrière la puissance allemande de la 2° guerre mondiale. Ce Ford ira jusqu’à fêter la défaite française dans un palace, mais ce n’est qu’un ridicule exemple. Morgan, lui, il financera Musso « dès » 1927 (il était payé par le MI6 depuis 1917, c’est officiel maintenant)... C’est pas de soutient dont il s’agit mais de manipulation. Surtout après le fiasco de la révolution rouge soutenu au début par Wall Street tant que Stalline acceptait le rôle de sous-fifre.
2° Éviter le sujet de la finance française est assez atterrant. Il ne s’agit même pas de statuer sur le rôle des 200 familles (avec certainement la moitié de clampins qui comprenaient rien à rien) mais d’enfin parler des causes de la défaite et de la culture financière anglosaxonne qui domine de nouveau. Jean Zay le 17 janvier 1941 depuis sa prison de Riom : « Quand on étudiera les causes de notre impréparation militaire et
de la décrépitude du gouvernement parlementaire, il faudra inscrire en
bonne place l’orthodoxie financière. De 1932 à 1940 - je parle de ce que
j’ai vu -, au milieu de tant de débats désordonnés, il y eut un sujet
« tabou » : le libéralisme monétaire et financier ; une discussion
interdite : celle du contrôle des changes ». Aujourd’hui ? La collusion avec la finance s’inspire de nouveau de l’empire britannique. La France a été la première a annuler la loi qui séparait les banques par activité dès 1986 alors que l’UE ne l’obligera qu’à partir de 91. Et alors l’avis des français sur leur banques (de risque) universelle : 65% pensent qu’elles sont sûres (75% concernant sa propre banque) alors que les rations fonds propres/actifs français sont les plus désastreux du monde !
3° De Rome à la magnifique maitrise des lois financières commerciales de l’empire britannique, le droit n’a rien de particulièrement libérateur. C’est l’industrie qui permet à un peuple de renverser la domination des voix marchandes par les impérialistes. Il me semble que Vauban avec Henry 4 sont des bons précurseurs de ça.