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Accueil du site > Actualités > Politique > Les lois élémentaires

Les lois élémentaires

ou comment les sociétés se défont.

L'article de Monsieur Asselineau et quelques-unes des réponses faites méritent l'attention du juriste et de l'historien.

Pour l'historien l'analyse de Monsieur Asselineau est pertinente. Les USA se comportent comme les "créanciers" de pays qu'ils ont assisté lors de leurs deux guerres fratricides de 14-18 et 40.

Pour la première, la logistique américaine et le prix du sang versé dans les combats de 1918 alors que les armées alliées étaient exangues permettent cette attitude.

Ce sont les troupes américaines qui "gagnèrent" la guerre de "1918" et sans cette victoire le sort eut été seulement incertain.

N'épiloguons pas sur la guerre "40" pour nous autres Français. Disons seulement que de 1942 à 1955 l'Amérique a déversé des milliards sur une Europe obstinée dans la guerre (qui n'est que le prolongement de celle de 1918 et du traité de Versailles).

Mais l'Amérique est un "nain" politique. Ce sont les "fondations" et notamment les fondations Ford et Rockfeller qui investirent sur le sous continent européen, continuant à déverser de l'argent dans la "survie" de pays qui n'avaient plus les moyens de leur "passé" ni de leur "souveraineté". Volen nolens l'Amérique est la réplique de la Rome impériale.

Durant environ vingt ans l'Europe fut incapable d'exister en tant de conglomérat de nations souveraines. Le plan Marschall d'abord et pour la survie quotidienne comme pour l'urgente modernisation des moyens de production ; l'activité des fondations sus-nommées ancrèrent durablement l'Europe comme Glacis euro-continental face à un Empire soviétique avec lequel Roosvelt puis Truman avaient conclu le passage dans frontières de domination.

C'est ainsi que la France redevint une "puissance" ayant au moins une existence juridique de puissance et ce sans que le Général de Gaulle y fut pour rien ( toute révérence gardée). La situation géostratégique du pays exigeait cette reconnaissance ce que Churchill imposa aux américains peu soucieux de se trouver en face a face avec l'Allemagne à reconstruire et le "bloc soviétique" à contenir voire à manipuler.

Voilà toute l'histoire. N'oublions pas que les institutions académiques françaises ne purent -péniblement- fonctionner qu'avec l'argent américain ( l'exemple le plus frappant demeurant la création de l'EHESS dirigée par un pro américain et correspondant de ces fondations , intellectuel de grande qualité : Clémens Heller). L'Ecole historique française ( Lucien Fèbvre et Fernand Braudel) verillant à la diplomatie académique (choix des thèses, choix des enseignants, mouvement de bascule entre Est et Ouest).

Je ne fais que survoler la protohistoire de la perte de nos souverainetés. L'Empire a gagné uniquement parce que l'Amérique "mécanisa" les pays qui acceptèrent le plan Marshall et leur fournit de l'énergie à bas prix jusqu'en 1973. Mais aussi parce qu'elle distribua généreusement des bourses de thèse en science sociale ( les sciences "dures" génératrices de "brevets" juteux étant réservés aux anglo-saxonx) des voyages et des enseignemens dans de prestigieuses universités américaines ( il y avait une vraie filière pour les intellectuels français pour émigrer et enseigner aux EU durant la seconds guerre mondiale. )

Sans pétrole pas de souveraineté.

Je relève quelques points obscurs : Pompidou est connu de De Gaulle pour n'avoir jamais été résistant mais uniquement intelligent et ambitieux. Il connaissait ses liens avec la Banque Rothschild puisqu'il y eut aller-retour de Pompidou comme DG de cette banque avant que d'être nommé 1er ministre. De Gaulle n'ignorait donc rien du prix de cet AR Etat-banque et retour. Il l'admit avec son cynisme habituel.

Pour être visionnaire De Gaulle n'élevait pas son regard bien haut compte tenu du niveau des hommes politiques de la fin de la IIIe République. Sa doctrine militaire hardie s'opposait moins à Pétain ( détestation mutuelle après amour déçu) qu'aux nécessités politiques d'un impossible repli (compte tenu justement de cette foutue situation géopolitique).

Pour le droit je dirais que nous sommes arrivés au point ultime de notre perte de souveraineté. Je ne parlerai pas des faiblesses de l enseignement du droit en France ni de son absence totale de "conceptualisation" ce qui l'entraîne immenquablement vers le penchant pragmatique anglosaxon.

La bataille du droit est engagée ( ce n'est pas FH qui n'y connaît goutte qui engagera la résistance). Le droit devient lentement ce qu il fut dans les années 1920 : privé et contractuel. Le rapport employeur-employé va se " privatiser" comme il l'était avant les conquêtes sociales initiées en 1936. Aucune illusion à se faire là-dessus


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20 réactions à cet article    


  • calimero 29 mai 2012 15:59

    Je ne parlerai pas des faiblesses de l enseignement du droit en France ni de son absence totale de « conceptualisation »

    Ben si parles en, apparemment c’est un sujet que tu connais et ça pourrais bien être le seul enseignement de ton papier, le reste étant très aproximatif selon mon goût. C’est quoi la conceptualisation du droit ?

    Le rapport employeur-employé va se « privatiser »

    Peut tu développer stp ? Je sollicites des précisions car au moment ou le papier commence enfin à présenter un intérêt il s’arrête.

    La bataille du droit est engagée

    Très épique, ça donne envie d’en savoir plus moi qui n’y connais rien. Ou veut tu en venir ?


    • lupin 29 mai 2012 17:16

      dans ce modeste papier je veux rappeler deux choses. Dans cette période qui va de 1920 à cette période-ci Nous n’avons connu qu’un mode de gouvernement celui d’une souveraineté limitée et ce, bien avant la présente crise auropéenne qui n’est pas seulement une des nièmes crises du capitalisme mais une vraie crise multiple qui intéresse tout à la fois le mode de transmission des connaissances, les modalités des productions industrielles, agricoles etc..la disparition des « repères » dans nos sociétés, ce qui signifie un éclatement social en train de s’opérer sous nos yeux. Les pays latins sont soumis à la loi de la domination américaine. On se souvient qu’après la1ere guerre mondiale les tentatives d’organisation internationale ( SDN ) se voient condamnées par l’absence même du pays le plus économiquement puissant et aussi porteur de valeurs assez éloignées des nôtres.Le capitalisme prend progressivement la place du « politique » la meilleure illustration en est l’installation des « fondations » qui remplissent un rôle essentiel dans la reconstruction de l’après première guerre mondiale alors même que la démocratie américaine opérait un repli intra-continental jusqu’en 1942.
      Nous avons donc des « administrations » successives soucieuses de se replier sur l’Union sans exercer leur leadership sur l’Europe ( ce qui était cependant réclamé notamment par l’Allemagne dans les ultimes négociations avant la conclusion du traité de Versailles) , le capitalisme, lui, était très présent pour la double raison qu’il était nécessaire de connaître le mieux possible le fonctionnement de ces pays étranges et de permettre à ces pays de connaître les USA ( n’oublions pas que nous sommes alors dans une période d’in-connaissance mutuelle). Ces fondations restent sur les terrains choisis ( recherche, université, instituions économiques , financières ..) elles ne quitteront pas l’Europe même durant la seconde guerre mondiale où elles offrent des opportunités juridiques aux grandes industries notamment allemandes. Après la libération elles sont essentielles dans la réorganisation de ces pays notamment l’Italie où elles contribuent à empêcher l’accès au pouvoir du parti communiste, en Espagne et au Portugal en maintenant avec une bienveillance sans faille les dictatures de Franco et de Salazar. En Grèce, pour la maintenir dans sa zone d influence. Ce sont des porte-avions, des « bases » américaines elles cautionneront et fourniront les moyens financiers. Elles le feront dans le même temps en Amérique latine, dans le sud-est asiatique. L’exemple de l’EHESS en France n’est qu’un exemple mais il est éclairant.
      L’Europe de s années 1950 se reconstruit et s’équipe grâce à un plan Marshall qui ne fait que poursuivre avec d’immenses moyens financiers la politique des « fondations » évoquées plus haut. Le « glacis » du monde libre doit montrer sa supériorité dans l’ordre du mode de vie individuel dans le nouveau contexte créé par le prestige de l’URSS véritable vainqueur de l’Allemagne nazie ( en 1944 Staline pouvait parfaitement se passer d’un deuxième front ce qui n’était pas vrai en 1942 mais il était politiquement indispensable pour les USA d’entrer dans cet immense jeu guerrier pour contenir les armées soviétique)

      Bien sûr cet immense investissement n’était pas concevable sans être maintenu par une étroite fusion des idéologies. L’URSS imposait sa vision à travers les sciences sociales ( et ce jusque dans les élites intellectuelles française et italienne, plus difficile pour les espagnols et les portugais corsetés dans des dictatures regardées avec bienveillance par les anglo-saxons) Aussi aurons nous chez les philosophes, les sociologues les historiens
      une sorte de quasi exclusivité de la reproduction élitaire marxisante. Dans le même temps aux USA se développe une violente campagne contre les intellectuels à peu près tous soupçonnés de collusion avec l« Est.
      Seul l’enseignement du Droit échappe ( pas totalement mais assez largement) au soupçon. Il serait évidemment infantile de penser que l’enseignement juridique ne serait pas un » enjeu« au même titre que les autres sciences sociales . Il était donc urgent de séparer cet enseignement de celui des littéraires. Il fallait aussi le couper de ses racines historiques.
      Quelles étaient ces racines. Au sud de la France depuis, disons le 12e siècle le droit romain était enseigné ( évitons les querelles érudites sur les points de savoir au prix de quelles confusions, de mauvais traductions etc..) au nord de la loire régnait l’enseignement d’un droit » savant« largement inspiré par les maîtres de Bologne et par les maîtres allemands ( pour faire vite). Cet affinement de la pensée juridique s’enrichit d’apports divers ( droit de la nature et des gens, réflexions juridiques induites par les »Réformes« religieuses etc..) tendant à créer une véritable science du droit propre à former des jurisconsultes et non pas des »marchands de droit’)
      La question se pose avec une crudité telle que des sociologues ( Yves Dezalay in communications dans un article ce"ntral pour cette réflexion juristes purs et marchands de droit : division du travail de domination symbolique ; Francine


    • rastapopulo rastapopulo 30 mai 2012 00:55

      1° Ford est derrière la puissance allemande de la 2° guerre mondiale. Ce Ford ira jusqu’à fêter la défaite française dans un palace, mais ce n’est qu’un ridicule exemple. Morgan, lui, il financera Musso « dès » 1927 (il était payé par le MI6 depuis 1917, c’est officiel maintenant)... C’est pas de soutient dont il s’agit mais de manipulation. Surtout après le fiasco de la révolution rouge soutenu au début par Wall Street tant que Stalline acceptait le rôle de sous-fifre.  

      2° Éviter le sujet de la finance française est assez atterrant. Il ne s’agit même pas de statuer sur le rôle des 200 familles (avec certainement la moitié de clampins qui comprenaient rien à rien) mais d’enfin parler des causes de la défaite et de la culture financière anglosaxonne qui domine de nouveau. Jean Zay le 17 janvier 1941 depuis sa prison de Riom : « Quand on étudiera les causes de notre impréparation militaire et de la décrépitude du gouvernement parlementaire, il faudra inscrire en bonne place l’orthodoxie financière. De 1932 à 1940 - je parle de ce que j’ai vu -, au milieu de tant de débats désordonnés, il y eut un sujet « tabou » : le libéralisme monétaire et financier ; une discussion interdite : celle du contrôle des changes ». Aujourd’hui ? La collusion avec la finance s’inspire de nouveau de l’empire britannique. La France a été la première a annuler la loi qui séparait les banques par activité dès 1986 alors que l’UE ne l’obligera qu’à partir de 91. Et alors l’avis des français sur leur banques (de risque) universelle : 65% pensent qu’elles sont sûres (75% concernant sa propre banque) alors que les rations fonds propres/actifs français sont les plus désastreux du monde ! 

      3° De Rome à la magnifique maitrise des lois financières commerciales de l’empire britannique, le droit n’a rien de particulièrement libérateur. C’est l’industrie qui permet à un peuple de renverser la domination des voix marchandes par les impérialistes. Il me semble que Vauban avec Henry 4 sont des bons précurseurs de ça.


    • rastapopulo rastapopulo 30 mai 2012 01:19

      Je retire ce que j’ai dit sur le droit (Rome n’était pas si fourbe que ça avec son Solidus offert aux vassaux), surtout que je trouve la loi de séparation des banques par activités primordiale.


    • rastapopulo rastapopulo 30 mai 2012 01:21

      J’ai oublié les Warburg et leur contacts anglosaxons dans la puissance allemande de la 2° guerre. C’est pas un petit morceau.


    • MdeP MdeP 29 mai 2012 17:15

      Il faut arrêter de débiter des sottises comme « L’Amérique se conduit comme le créancier des pays qu’ils ont assistés » : ben oui, on a eu besoin du plan Marshall !! Et ILS l’ont fait.

      Ou « L’Amérique est la réplique de la Rome impériale »  : ce sont bien les américains qui sont venus nous secourir au moment où les nazis étaient en train de nous voler « les moyens de notre passé et notre souveraineté » ! J’en ai marre de gus comme vous qui ne sont que le fruit de cultures familiales vichystes et qui ne font que dégueuler plusieurs décennies après et encore ce qu’on leur a foutu dans le crâne et qu’ils sont incapables d’analyser.
      Et en plus, c’est historiquement faux : Churchill n’a rien imposé aux américains. La France n’était pas aux accords de Yalta.
      « Pour le droit je dirais que nous sommes arrivés au point ultime de notre perte de souveraineté ». Notre perte de souveraineté  : les américains, ils ont quoi à voir là-dedans ? Même les français n’ont rien à y voir puisqu’ils ont répondu NON à 55 % au Traité de Lisbonne créant les Etats unis d’Europe. On a dit NON !! Côté Droit pur, nous savons tous que le droit européen est supérieur au droit français et qu’il y a plus de droit européen que de droit français. 
      « La bataille du droit est engagée »  : ce qui est sûr c’est que la France profonde, celle qui cache Vichy, n’a jamais perdu l’espoir de sa revanche. Ce sont les fils de Vichy, Giscard d’Estaing, qui ont fait la Constitution européenne : la libre concurrence avec la privatisation, sa règle d’or qui anéantit toutes les conquêtes sociales initiées en 1936 (et même avant), c’est leur oeuvre à eux, monstrueuse. Cette famille-là n’a jamais fait de la résistance ??!!
      Revisiter l’Histoire comme vous le faites pour la nier et la réviser, ce n’en est pas non plus.


      • Nangala 29 mai 2012 22:59

        MdeP, je crois que vous vous énervez pour rien. Je n’ai pas l’impression que l’auteur de cet article soit un crypto-vichiste caché dans une tombe prêt à resurgir la main sur le coeur en chantant « Maréchal nous voilà ». 


        Au contraire. Il dénonce l’emprise du monde anglo-saxon sur le monde et notre mise sous tutelle version empire romain. Or, toute proportion gardée, la comparaison est très bonne. Car une des choses, admirable ou pas, à vous d’en juger, que nous a légué l’empire romain, c’est son droit. Les départements français, qui se superposent aux évêchés, eux-mêmes issus des découpes administratives romaines, en sont un parfait exemple contemporain.
         



      • MdeP MdeP 30 mai 2012 01:04

        MdeP @ Nangala

        Puisque l’auteur de l’article semble tellement attaché au Droit, je me permets de souligner ses « erreurs » grossières.
        Tout d’abord, je vous cite les sources historiques du droit français (j’ai 3 années de Droit aussi à mon actif) qui n’ont pas grand chose à voir avec le droit anglo-saxon (même si notre constitution de 1958 est d’inspiration monarchie parlementaire anglaise) : 

        « L’évolution antérieure au Code Civil qui recouvre deux époques :

        celle de l’Ancien Droit cad de l’Ancien Régime jusqu’à la Révolution,

        celle de la Révolution jusqu’à la promulgation du Code Civil de 1804 : Droit Intermédiaire.

        L’ancien Droit  : sources coutumières du Droit

        Au 12ème siècle, la France est divisée en 2 zones ( suivant une ligne Genève/embouchure de la Charente) :

        - pays de langues d’oil  : pays de coutumes non écrites  ;

        - pays de langue d’oc  : pays de Droit Romain écrit.

        En 1453, Charles VII par l’Ordonnance de Montil les Tours ordonne la rédaction officielle des coutumes  :

        le Droit Canon ou canonique issu de l’Eglise Catholique,

        les Ordonnances Royales,

        la doctrine cad les travaux des jurisconsultes

        la jurisprudence cad les décisions des Parlements qui pouvaient prendre des Arrêts de règlement.

        Trois dominantes dans ces sources  :

        une hiérarchie dans la famille et dans la Société,

        une prédominance de la fortune immobilière,

        principe de liberté des conventions en matière d’obligations.

        Le Droit Intermédiaire : 1789 - 1804 soit 15 ans

        Apports de la Révolution au Droit :

        - égalité des personnes et de la famille,

        - sécularisation du mariage et de l’Etat Civil,

        - disparition des privilèges avec le Droit d’Aînesse et du privilège de masculinité,

        - affirmation de la propriété individuelle,

        - suppression des corporations : liberté contractuelle. »

        Par la suite, nous avons eu le Code civil, puis (en raccourci) les 3ème et 4ème République et ses catégories de lois sociales. 

        Tout ceci pour en arriver à mettre en évidence que, pendant cette très longue période d’évolution de NOTRE DROIT, l’Europe a souvent été une menace et notre ennemie. Puisqu’elle a lutté notre révolution, déjà. Puisque l’Allemagne nous a fait trois guerres. Et j’en passe. 

        ET RIEN N’A CHANGE : les fameux Etats-Unis d’Europe du traité de Lisbonne ne comptent pas moins de sept rois ou reines (Belgique, Danemark, Espagne, Luxembourg, Pays-bas, Suède, Royaume-uni. Et ce sont eux, qui nous luttent avec leurs capitaux et tous leurs appareils de pouvoir Nous sommes revenus ... en 1789 car l’Europe est notre ennemie et veut nous asservir à nouveau ! C’est le schéma actuel.

        Les Etats-unis d’Amérique, eux, sont gouvernés par des gouverneurs. La vérité, c’est que l’Europe n’a jamais coupé avec l’ancien régime des rois et reines et que vous inversez le problème : c’est l’Europe qui est un problème pour l’Amérique.

        Alors oui, il faut être Vichyste pour embrumer tout cela et balancer une propagande où le libérateur est présenté comme le bourreau ! En tout cas, il faut vraiment marcher sur la tête pour dire des conneries pareilles.


      • lupin 30 mai 2012 06:40

        votre enumération n’appelle pas de commentaire sinon peut etre quelques erreurs telles que confondre la « doctrine » avec les « consultation » des jurisconsultes


      • MdeP MdeP 30 mai 2012 11:07

        MdeP @ lupin

        C’est tiré d’un cours de droit !

      • lupin 30 mai 2012 11:16

        bien sur que c’est tiré d’un cours de droit
        mais il n’est pas inutile de réfléchir sur les « raccoucis » utilisés pour l’usage des étudiants débutants
        je vous invite à le faire notamment pour le reste de votre commentaire


      • jocelyne 29 mai 2012 17:39

        Pour moi l’histoire est un tout petit peu différente, 1ere WW l’Etat Américain intervient dans les derniers mois de la guerre , 2eme WW ils interviennent en 1942 lorsque les Russes commencent à mettre la patée aux Allemands, cela change pas mal de choses, le plan MArshall a massivement servi a re-armer, notament la MArine.


        • tf1Goupie 29 mai 2012 19:29

          Pour un Pays qui a des siècles de colonisation derrière lui, de domination de nombreuses populations, c’est assez savoureux de vous voir pleurer sur une « éventuelle » perte de souveraineté.

          Pourtant vous « semblez » aimer l’histoire !


          • lupin 29 mai 2012 19:48

            je ne pleure pas je constate un fait que - comme tous les pays européens, il aie fonctionné sur l’exploitation de peuples colonisés du 17e au 20e ne change rien à l’affaire me déifiez pas l’histoire tous les peuples ont vécu de la même manière. Du moins tous les peuples européens 


          • Nangala 29 mai 2012 23:32

            Article intéressant mais pas assez développé. 


            Un chercheur a récemment fait la comparaison entre les USA et l’Empire Romain et a trouvé de déconcertantes similitudes, en effet. L’Empire romain fonctionnait par phases d’expansion. L’Empire, lorsqu’il annexait une nouvelle province, la livrait au pillage, puis au rançonnement par l’impôt.

            Le problème, avec le pillage, c’est qu’on ne pille qu’une fois. Il faut ensuite annexer de nouvelles provinces pour maintenir le niveau de vie de l’Empire. Et il faut en annexer de plus en plus, puisqu’il faut entretenir Rome mais aussi toutes ses provinces dernièrement annexées.

            Les USA fonctionnent exactement de la même façon : annexion de l’Europe (années 50), puis de l’Amérique du Sud (années50-80), puis du Moyen-Orient (années 90-2000). Seulement, comme les russes en leur temps, et Alexandre le grand avant eux, ils se sont cassés le nez sur l’Afghanistan. C’est dire si l’histoire se répète... 

            (J’ai entendu des militaires français dirent que l’OTAN se comportait comme un nuage de criquets-pèlerins se déplaçant en fonction de ses intérêts, dévorant tout sur son passage... ) 

            Je suis tout à fait d’accord avec votre point de vue selon lequel le droit anglo-saxon cannibalise le droit français. Je ne suis pas juriste mais pour avoir un peu étudié le droit, c’est une réalité flagrante dès qu’on se renseigne un peu sur la question. 

            La « bonne gouvernance » en est un exemple parfait : quand on ne peut plus dominer l’autre par les armes ou la finance, alors on implante insidieusement dans son droit des normes allogènes destinées à contrôler son activité interne. C’est en quelque sorte, une espèce de virus juridique implanté par un troyen dans l’espace national, par définition souverain.

            • rastapopulo rastapopulo 30 mai 2012 01:14

              Les USA sont originellement anti-impérialisme. Les pionniers du Massachusetts ou Lincoln mettront des patés mémorables à l’empire britannique avec du protectionnisme et de l’industrie. Simplement, les manips ont permis à la culture anglosaxonne de domination financière et militaire mondiale de dicter sa loi aux USA. Parce que Rome, c’est pas du tout le modèle des USA. Le Solidus a permis 800 ans sans dévaluation de la monnaie ! Pas exactement la même chose que le $ non ? Tandis que l’empire vénitien, ses crises financières et ses alliances de revers dont s’inspire largement l’empire Britannique... Pour donner un exemple, le CFR est fondé en même temps que son royale équivalent à Londres.

              Je vous trouves aussi bien aléatoires sur nos 30 glorieuses. La Belgique avait adopté la séparation des banques par activités dès 1934 (grâce à Albert 1°, plus grand roi des belges) mais sa reprise par tout l’Europe en 45 n’est pas le signe d’une vassalisation puisque celà favorise le productif et le productif est LE moyen de souveraineté. Mais pour ça vous devez comprendre que Roosevelt n’était pas dans les grands papiers des britanniques (tentatives d’assassinats et tentatives de coup d’état fasciste sur le modèle de l’autoritarisme en Europe arrivés par hasard ?) 


            • MdeP MdeP 30 mai 2012 02:02

              MdeP @ rastapopulo

              S’il vous plaît, c’est quoi le CFR ? Merci de prendre un moment pour me répondre.

            • rastapopulo rastapopulo 30 mai 2012 03:03

              Le problème c’est que je me souviens jamais de son pendant britannique (alors que c’est trop éloquent de voir leur créations contigu sur le sujet de l’influence britannique dominante), un truc en U en A et en R. J’ai parfois mis du temps à le retrouver sur le net sans les bons mots clé.
               
              Mais le CFR c’est http://en.wikipedia.org/wiki/Council_on_Foreign_Relations. En plus explicite, la maitrise suffisante des médias pour imposer une vision de politique international à la population. Pour te donner une idée de l’amateurisme de cette officine, un proche de Hollande vient d’être nommé à la tête de l’ European (ça ne s’invente pas) Concil of Relationship. Mais j’aurais plutôt tendance à décrire le vrai CFR comme un gouvernement non-élu auquel correspond mieux le Bildelberg européen qui auditionne généralement les futures dirigeants européens avant leur nomination, genre Michelle Obama membre du CFR avant l’élection d’Obama aux USA. 
               
              Je suis pas contre la contradiction d’une version édulcoré mais le coté « créer en 1921 pour pouvoir mobiliser l’opinion plus vite en cas de nouvelle guerre mondiale » alors qu’en 40 les Ford, Lindberg & Morgan soutenait l’autoritarisme... Je voudrais bien connaître le rôle du CFR à cette époque ! 


            • lupin 30 mai 2012 07:06

              c’est précisément ce que je pense je me permets d ’ajouter ceci ( en effet la partie de mon « trop » long article en réponse à la demande pertinente de Calimero sur le droit est passée à l’as ( peut être mauvaise manip de mon fait)

              L’adéquation du juridique et de l’économique est le problème majeur de l’intégration européenne ( qui sur ce plan là du moins est en bonne voie). Un juriste américain ( Barnet : Law and capital) il s’agit même d’un « legal big bang » qui résulte du travail in,cessant des praticiens pour inventer de nouveaux instruments juridiques susceptibles de juridiciser les logiques (naguères) undustrielles , aujourd’hui financières. Le droit sert donc uniquement pour éviter ce que j appelle les thromboses. Il n’est qu’un instrument imparfait mais sa domestication le rend essentiel dans la construction de la nouvelle logique financièro-marchande. Dès 1975 le juriste anglais Thompson écrivait « la condition essentielle de l’efficacité du droit dans sa fonction idéologique est qu’il APPARAISSE commeindependant de manipulations grossières etSEMBLE juste. » On commencait à se rendre compte que les « coutures » des modèles professionnels valorisant les vertus de la collégialité et le ’service public« .
              Les modèles offerts par les institutions académiques d enseignement juridiques doivent impérieusement s’adapter à la croissance TRES rapide d’un marché international des services aux entreprises qui accompagne la globalisation du marché financier. Nous assistons donc à cette transformation du champ juridique 1) paupérisation extreme des juristes qui s’occupent de droit »traditionnel« dans des champs quotidiens pour chacun d entre nous ; enrichissement extrême des concepteurs de nouveaux outils techniques adaptés aux besoins de production et d’échange internationaux. Toute la cartographie des fonctions, des métiers s’en trouve bouleversée ( voire ces dernières années la guerre sanglante entre avocats et conseils juridiques d’une part , notaires d’autre part sur la qsuestion essentiel des »actes« constitutifs sous seing priivé ou authentique)
              soucieux de ne pas être trop long ( quitte à revenir sur le sujet) de » producteurs de biens de paix sociale" selon la formule de Weber le juriste est devenu acteur agressif dans la nouvelle offre de service juridique résultant des transformations de la demande


            • Unjean 30 mai 2012 03:36

              Bonjour,

              Un « article » patriote, un message pas très net on peut clairement remarquer que vous n’êtes pas présenter toutefois, un faux nom même pas explicité, auteur sans détail anonyme et sournois.
              Par cette lâcheté évidente qu’essayer vous donc d’intimer avec votre torchon sans la moindre source, l’expression de votre interprétation historique hasardeuse a là manière d’un vainqueur ?
              Pourtant se ne sont pas vos glorieux ricains qui l’on écrite notre histoire d’après guerre, et vos insinuation fallacieuse pour De Gaule, que cela ne vous plaise a bien historiquement dans tout les livres et officiellement libérer la France aider de et non le contraire.
              Je vois que les trolls ont bien intégrer la modération, je n’avais pas beaucoup de doute.
              Article bon a mettre a là corbeille sans même aller chercher plus loin, sa ne le serait pas si vous étiez partiale, ce qui est loin d’être le cas.
               

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lupin


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