Qu’a
donc réellement dit Ahmadinejad ? « Imam ghoft een rezhim-e ishghalgar-e qods
bayad az safheh-ye ruzgar mahv shavad. »
Avant
d’en venir à la formule tristement célèbre en elle-même, il est
important de noter que la « citation » en question était elle-même
une citation – ce sont les mots du défunt Ayatollah Khomeiny, le
père de la Révolution Islamique
......
«
L’Imam
disait que ce régime qui occupe Jérusalem doit disparaître de la
page du temps. Cette affirmation est très sage. »
C’est là le passage qui a été si fameusement isolé, déformé
et dénaturé. Du fait de la comparaison qu’il opère, Ahmadinejad
semble appeler de ses vœux un changement de régime, et non pas la
guerre
Version
complète de l’article :
http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=1976&lg=fr
Après Sarko et d’autres, même le pro-israélien Hollande a répété cette ânerie
Et hélas, nombre de ses ministres le sont aussi.
Tant
que la majorité des vecteurs d’opinions et/ou de décisions,
(politiques, politologues et journalistes), dans de nombreux grands
comme petits pays, penseront que la naissance du pseudo-état
israélien (29.11.1947 et 14.05.1948) a été juridiquement légitime,
il n’y aura pas de solution éthique et juste , pas d’état
palestinien de la Méditerranée au Jourdain. Un état souverain non
confessionnel avec aussi des citoyens palestiniens non racistes ou
repentis ex-israéliens (peut-être ) juifs (quoique) ne pouvant pas
prouver que leurs ascendantes en l’an zéro étaient majoritairement
hébreuses et donc qu’ils vivent bien sur la « terre de nos aïeux
».
La
résolution 181 de l’ONU n’était qu’une recommandation et pas une
injonction de partage ; au moins 9 voix des 33 états qui votèrent «
yes » sur 56 ont été obtenues contre des pressions ou de l’argent
; et d’autres états votant « Yes », avec plus ou moins
de résignation et d’optimisme, ne savaient pas ou préféraient ne
pas savoir que Ben Gourion n’avait aucune intention de respecter la
lettre et l’esprit du texte, mais voulait seulement que le texte
contienne les mots « état juif ». Et, hélas, la France dont seul
le vote a été applaudi fut complice de cette inique atteinte
indéfendable aux droits des Palestiniens sous l’influence direct
d’un agent sioniste, par ailleurs « éminent » homme
politique socialiste français.
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