C’est marrant comme depuis quelque temps on essaie de réécrire le sens des mots qui dérangent.
Bref, un bon dictionnaire, quelques bouquins sur l’histoire de la politique, un peu de temps pour digérer tout ça et vous verrez que NON les antifsascistes ne sont pas fascistes, et qu’il est tout à fait dans la nature des fachos de retourner le sens des mots et des idées dans tout les sens pour qu’on ne pige plus rien et que tout le monde croit n’importe quoi. Un bon moyen de se défaire de tout les adjectifs pas sympa qu’on leur colle à la peau de manière beaucoup trop légitime à leurs gout.
Au final ce ne sont pas forcément des fachos qui reprennent ces absurdités, c’est aussi et surtout ceux qui ont eu le malheur de les écouter et de les croire... Ils sont la raison même pourquoi les fachos aiment tant tout embrouiller et retourner et manipuler les mots et leur sens. Ils se retrouvent avec une armée d’écervelé incultes avec qui on ne peut pas discuter puisque les mots que l’on utilise pour débattre n’ont plus le même sens.
On parle de beaucoup de certains éléments qui caractérisent le fascisme, toujours les même, mais on oublie le principal. Le socle même de ce qu’est le fascisme. Sur quoi il se construit, comment il perdure et ce qui le rend si difficile à combattre ou a faire tomber, l’origine même de son pouvoir : le MENSONGE et la haine de la culture et de toute forme de savoir qui vont forcément avec afin de faire tenir les mensonges...
Cet article fait fausse route car le point de départ de la réflexion est en réalité aussi le point d’arrivée de celle ci, et il se trouve que c’est déjà une des illusions typiques, j’ai envie de dire traditionnelles, de l’extrême-droite. Les idées « rouges-brunes » sont de retour et leur réalité, c’est qu’elles sont seulement « brunes ».
En tout cas sachez que le fascisme ça ne veut pas dire être contre l’opposition. Le fascisme ça veut dire (entre autre), être contre toute opposition. Sachez de plus qu’être contre certaines oppositions est totalement légitime (vous avez vu to-ta-le-ment, je dois être fasciste !). Pour caricaturer, imaginons un parti des Pédophiles Réunis, un Mouvement des Cannibales Racistes, et une Union pour l’Éradication des Homosexuels par la Torture. Je crois que tout le monde sera d’accord pour dire que ces mouvement politiques doivent être totalement interdits et que si on le fait on n’est pas fachos, on est juste un pays démocratique qui obéit à la volonté de l’immense majorité de la population.
Il faut aussi rappeler quelque chose à l’auteur. En France on a quasiment le droit de tout dire, mais après il faut pas se plaindre si tout ceux qui ont entendu ont eu aussi le droit de s’exprimer sur ce que vous venez de dire. Vous pouvez regretter les trucs interdits, dont certains sont effectivement regrettables et pour le coups d’une approche effectivement fasciste, mais la diabolisation, vous ne pouvez rien y faire. La « diabolisation » c’est aussi la liberté d’expression, celle de ceux que ces idées dégoutent.
D’ailleurs « diabolisation » est un mot bien manipulateur dans le plus pur style des éléments de langage bien fachos. Il fait croire à une sorte de mouvement volontaire et réfléchi qui est déconnecté du contenu. Non. C’est un simple rejet du contenu. C’est la « dédiabolisation » qui est un mouvement destiné à faire accepter aux gens des idées qu’ils rejetaient.