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Commentaire de gorgonzola

sur Euro : La panique gagne le Saint des saints


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gorgonzola 2 juin 2012 00:48

@Tythan :

Nicolas Dupont-Aignan a fait des compromis quoiqu’il vous en coûte de le voir. Puisque vous m’obligez à entrer dans les détails je vous renvoi à sa toute récente profession de foi de 2012 (le document officiel rédigé par DLR et envoyé aux 46 millions d’électeurs) sur lequel je vous demande de me dire où vous voyez les mots sortie de l’euro ou sortie de l’OTAN, ou bien encore l’Article 50 et la sortie de l’UE. Pas mal pour le « candidat de la sortie de l’euro » ! Avant ça il y a eu sa volte-face des élections de 2007, les mouvements Initiative gaulliste, Union gaulliste, Union du peuple français (UPF) et Cercle Jeune France se souviennent encore de la façon dont ils ont été trahi. Tant qu’on est dans les revirement je vous rappelle aussi que Dupont-Aignan proposait « d’accélérer la construction européenne » dans son programme présidentiel en 2007, « d’oser une Europe différente » en 2009 d’où il n’était pas question de sortir de l’euro et qu’il a fait alliance en 2010 avec le CNIP, tres européiste et ne proposant pas du tout de sortir de l’euro. A contrario l’UPR n’a pas dévié de sa ligne politique ni modifié sa charte d’un iota depuis sa création ce qui veut dire que quand il promet quelque chose, lui, on est sûr qu’il ne va pas changer d’avis le lendemain smiley)

Côté indépendance financière pour DLR, là aussi il y a matière à redire puisque le mouvement recevait chaque année environ 130.000 euros d’argent public par l’intermédiaire de l’octroi de quote-parts or les 3 parlementaires dont proviennent ces quote-parts sont constitués, outre M. Dupont-Aignan lui-même, d’un autre député et d’un sénateur qui ont été élus sous l’étiquette UMP (vu la somme en jeu et sachant que l’UMP doit donner son accord pour que ces quote-parts soient versées on comprend vite le dilemne). A contrario l’UPR ne reçoit aucune quote-part (vous pouvez le vérifier auprès de la questure des assemblées) ni aucun autre financement en sous-main, son budget (environ 40.000€) provient en totalité des adhésions ce qui veut dire que l’UPR n’a pas les moyens de faire une campagne d’affichage nationale ou de se payer un attaché de presse pour le moment mais qu’en revanche elle ne doit rendre des comptes qu’à ses adhérents.

 
Vous dites : "Au contraire, s’agissant de l’euro, les Etats-Unis, contrairement à ce que raconte François Asselineau, ont toujours été très réticent vis-à-vis de cette monnaie« 

Ce n’est pas François Asselineau qui le »raconte". Je vous renvoi à l’article d’Ambrose Evans-Pritchard du Daily Telegraph du 19 septembre 2000 où est révélé une note de la Direction Europe du département d’état américain, datée du 11 juin 1965. Cette note conseille au vice-président de la Communauté Économique Européenne, Robert Marjolin, de poursuivre de façon subreptice l’objectif d’une union monétaire. Cela fait 12 ans que cet article a été publié et l’information n’a pas été démentie une seule foi par l’administration américaine. De plus citez moi un seul exemple qui ne soit pas le fruit de la presse française (une déclaration d’un représentant d’état américain par exemple) qui soit contre l’euro même quand celui-ci valait 1 dollar 60... bien au contraire, d’Eisenhower (Paris Match de mars 1951) à Bush ils se sont toujours exprimé en faveur d’une Europe toujours plus unie. Ce que je dit n’est pas un scoop, fin des années 50 déjà les communistes dénonçaient « l’Europe américaine ». L’European Youth Campaign, une branche du Mouvement Européen, était entièrement financée et contrôlée par Washington, son directeur belge, le Baron Boel, recevait des versements mensuels sur un compte spécial et les dirigeants du Mouvement Européen – Retinger, le visionnaire Robert Schuman et l’ancien premier ministre belge, Paul-Henri Spaak – étaient tous traités comme des employés par la maison blanche à Washington. Bien sûr l’idée d’une Europe unie est antérieure à la pensée des USA mais l’impulsion de la construction européenne par le financement des mouvement pro-Europe dans les années 60 c’est bien eux qui sont derrière avec le soutient des fondations Ford et Rockefeller. De Gaulle avait d’ailleurs qualifié une fois Robert Schuman de fou à la solde des américains.

PS : les textes en rouge sont des liens, ils ne sont pas là pour faire joli ^^


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