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Commentaire de escudo

sur En URSS le communisme n'existait pas !


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escudo escudo 2 juin 2012 12:19

Un soviet est une assemblée générale. Dans un pays
sous-développé, la théorie révolutionnaire est
sous-développée. C’est pourquoi, en octobre 1917, comme
l’avait prévu Karl Marx, la révolution Russe a perdu.
A l’Est il n’y a jamais eu de communisme. Octobre rouge
est la plus grosse défaite du prolétariat révolutionnaire. Les
bolcheviques, Trotsky et Lénine, étaient des imposteurs. Ils
ont fait croire au prolétariat qu’ils étaient communistes.
C’est pourquoi les prolos les ont laissés réussir leur coup
d’État, en pensant qu’ils donneraient ensuite "tout le pouvoir
aux soviets
". Mais ils ont gardé tout le pouvoir pour eux. Les
membres du parti leur servirent d’hommes de mains. Ils
profitèrent de la crédulité du parti et du prolétariat pour
s’emparer de toutes les administrations, de toutes les terres,
de toutes les usines.
A l’Est règne le capitalisme. Le parti dit « communiste »
des Trotsky, Lénine, Marchais, etc..., est communiste
seulement pour les membres du parti : toute autre personne est
un esclave qu’ils exploitent en commun. Comme à l’Ouest,
chaque entreprise des pays de l’Est exploite ses ouvriers. La
seule différence est qu’à l’Est toutes les entreprises ont le
même patron ; ce qui n’est pas le cas à l’Ouest. Ici, chaque
patron dirige ses entreprises comme il l’entend ; on parle de
capitalisme libéral, de libéralisme. Tandis que là-bas, à
l’Est, avant de prendre une initiative, le dirigeant d’une
entreprise doit demander son avis à l’État, c’est-à-dire au
parti, ou plutôt à son chef. On parle de dirigisme, de
communisme, mais c’est du capitalisme d’État
. Là-bas aussi
l’argent règne en maître. Là-bas aussi, c’est le capitalisme.
C’est le règne du « mensonge déconcertant ». "L’espoir est
la laisse de la soumission" et le désespoir celle de la
démission. C’est pourquoi le capitalisme, qu’il soit dirigiste
ou libéral, a fait croire au prolétariat qu’à l’Est régnait le
communisme. Ainsi ceux qui croyaient que l’Est était le
paradis, espérant sa victoire sur le monde entier, attendaient
celle-ci passivement ; c’est-à-dire dans la soumission. Tandis
que ceux qui savaient qu’’à l’Est c’est la merde", et qui
croyaient que « le communisme c’est ça », que toute révolution
menait à ça, furent gagnés par le désespoir, et
démissionnèrent.
A l’Est, ce qui s’effondre sous la pression des masses
n’est pas le communisme, c’est le capitalisme d’État.
Malheureusement les populations des pays de l’Est confondent
communisme et capitalisme d’état, libéralisme et liberté
. Le
capitalisme libéral est leur modèle. Elles ne comprendront pas
leur erreur avant d’avoir expérimenté elles-mêmes le
libéralisme. A moins qu’avant cela le prolétariat occidental
ne se lève pour abattre le libéralisme et construire le vrai
communisme, c’est-à-dire la liberté.
Afin de se maintenir plus longtemps, le capitalisme en
train de s’effondrer nous donne à contempler le spectacle de
l’effondrement du « communisme » pour nous faire désespérer de
toute entreprise révolutionnaire.
Mais ne soyons pas dupes : le communisme n’a pas encore
commencé. Si le pouvoir veut nous faire croire qu’il est déjà
fini, que la révolution est un échec, c’est que, pour la
première fois dans l’Histoire, l’idée d’une nouvelle tentative
de révolution suffit à affoler nos maîtres. Donc, pour la
première fois, ils pensent ne pas avoir les moyens de nous
empêcher de vaincre.
Pour réussir la révolution il nous suffit donc,
aujourd’hui, d’oser la faire, d’oser vaincre.
N’attendons plus. Mettons nos écoles, nos usines et nos
administrations en grève.
Donnons tout le pouvoir aux assemblées générales.
C’est à nous de décider de tout.

 

 

Ecrit en 1991…


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