D’une part, lorsque ces poissons « reproducteurs » meurent, sur une logique industrielle, leur chair est recyclée en nourriture pour poissons.
D’autre part, les « résidus » hormonaux (qui ne sont pas assimilés par l’organisme) sont soit :
- Evacués par les voies naturelles (et se retrouver en traces non négligeables dans les milieux naturels qui influencent le cycle sexuel d’autres poissons, les hormones ayant la caractéristique de mettre un certain temps à se désagréger).
- Soit assimilés en partie par les oeufs eux mêmes...
En gros, utiliser des hormones dans un élevage aquacole revient à les disséminer non seulement dans l’élevage mais aussi dans les cours d’eau qui y sont liés parce qu’ils les alimentent.
Du reste, pour réagir aux huitres et autres éponges à pollution, sachez que consommer des produits issus de la mer quel qu’il soient ne sont pas forcément meilleurs que ceux issus d’élevage.
En fait, le seul problème dans notre alimentation, ironiquement... c’est nous !

Non seulement nos techniques d’élevage extrémistes nous amènent à produire des denrées susceptibles de nous poser des problèmes d’ordre sanitaire mais en plus, nos industries, notre mode de consommation, notre désinvolture et notre stupidité nous amène à contaminer par la même occasion, les milieux naturels, jusqu’à les rendre aussi impropres à la consommation ou nocifs que nos produits d’élevage ! ! !
C’est fort, non ?