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Coldwind

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  • Coldwind 2 juin 2012 20:15

    Un des grands problèmes (le plus grand à mon sens) qui n’est que rarement abordé dans n’importe quel débat écologique, c’est celui de la population mondiale.


    Notre modèle économique nous pousse à enfanter pour toutes sortes de raisons. Cependant, avez vous remarqué à quel point nos problèmes augmentent avec l’accroissement de la population ?

    Essayez d’imaginer ce que serait le monde actuel si nous avions essayer de maintenir notre population à 1 milliard d’êtres humains au lieux de nous reproduire pire que des lapins.

    Une image simple mais efficace m’est venue lors d’un repas où j’ai ouvert une boite de sardines. La boite en contenait trois quand je l’ai ouverte. Je me suis rendu compte que je mangeais une boite par mois, environ.
    J’ai compté que ça faisait 36 sardines par an. Juste après, j’ai multiplié ce chiffre par 7 milliard d’êtres humains... ça fait 252 milliards de sardines mangées sur un an !
    Maintenant, même si tout le monde ne peut pas manger de sardines et qu’on part du principe qu’en « moyenne », la population entière n’en mange que l’équivalent d’une boite par an et par individu, ça donne quand même 21 milliards de sardines bouffées.

    Tout cela pour se rendre compte avec un exemple simple de l’impact du mode de consommation le plus minime sur la planète.
    Moi, je sais pas vous mais ça me donne le vertige et je me demande encore comment il est possible qu’on soit toujours là et de plus en plus nombreux...


  • Coldwind 2 juin 2012 17:46

    Il est difficile d’être ou de ne pas être d’accord avec la problématique de l’élevage du Panga.

    Il est vrai que la plupart des poissons sont omnivores, détritivores ou ont des comportements cannibales. Cela ne fait pas forcément d’eux des aliments nocifs.

    Ce qui me gène avec « le Panga », c’est le caractère intensif de la production. Au bout d’un moment, l’intensif devient extrémiste.

    Par exemple, je vois souvent le problème de la « vache folle » cité dans les commentaires.
    Le problème de la vache folle n’aurait probablement pas existé s’il n’y avait pas eu dérive (attention, je ne suis pas en train de cautionner les farines animales).
    Le problème de base était la rentabilité. Des industriels ont eu l’idée de se servir des « vaches mortes » en transformant leur protéines pour les donner ensuite à manger aux « vaches vivantes ». L’idée était que les vaches se nourrissant de substances proches de leur composition dépenseraient moins d’énergie à intégrer ces substances pré-construites à leur organisme et donc, gagneraient plus vite en croissance (réduisant les coût de production). D’autre part, on transformait ainsi une partie des pertes en profit.

    Le souci était qu’on donnait à manger de la viande à un ruminant.
    Cependant, on connaissait depuis longtemps le problème de la maladie de Creutzfeldt-Jakob
    engendrée par ce régime alimentaire contre nature.
    Une solution (?) avait été anticipée à ce problème : lors de la fabrication de la farine, il fallait la chauffer à une température seuil pour détruire les prions responsables de la maladie.

    Cependant, certains industriels voulurent « gagner plus ». Comme la température dégradait au passage d’autres protéines et finalement réduisait sa rentabilité (perte de la masse produite, coût de l’énergie) ils choisirent de lésiner. C’est comme cela que tout s’est propagé....

    Ce qui me gène, c’est que les problèmes sont toujours d’origine humaine. Notre système économique étant ce qu’il est, on ne peut pas pour le moment donner l’opportunité d’utiliser des moyens de production à risque à des sociétés ou des industries qui cherchent plus que la rentabilité mais des profits et des bénéfices maximums, même en période de croissance : il finit toujours par y avoir dérive et abus.

    ça revient à confier la garde d’une tronçonneuse à un psychopathe.  smiley



  • Coldwind 2 juin 2012 17:06

    Non je ne connaissais pas mais Wiki en parle : « permaculture »

    ça reflète bien ce que j’avais peine à décrire plus haut.
    Merci Kane85 smiley


  • Coldwind 2 juin 2012 16:59

    @ Kane85


    Oui, je vais dans votre sens. J’avais connaissance du problème des hormones (d’origine humaines) disséminées dans les cours d’eau. Sans parler des autres substances (pesticides, pollutions aux métaux lourds, nitrates, phosphates, .................).

    Je n’ai pas développé cette question car même si elle le rejoint, est un aspect qui sort de la problématique de l’élevage.

    Dans mes derniers post, je soulève cet aspect des pollutions d’origines humaines et je suis parfaitement d’accord avec vous sur le côté minime de la question hormonale dans l’élevage par rapport à celle des oestrogènes dans les eaux de rivières qui ne féminisent pas seulement les poissons mais aussi n’importe quel être vivant et souvent source de stérilité chez les êtres humains.

    N’en doutons pas : qu’ils soient sauvages ou d’élevage, tous les poissons de la terre sont les éponges des pollutions humaines.

    Juste, je pense que si les hormones se retrouvent sous forme de traces, elles ont quand même une influence et se retrouvent forcément dans notre assiette ou dans l’eau du robinet.
    Si on se met à l’utiliser et à la déverser partout, on en subit alors plus l’influence et on augmente les chances de ne plus pouvoir y échapper.

    Je pense que les poissons peuvent, tout comme nous, se passer de ces hormones pour se reproduire et que si on s’abstient de les utiliser dans le cadre d’un élevage, ça ne peut en être que bénéfique.

    Ce qui fait le poison n’est pas la substance mais la dose et la fréquence d’administration.


  • Coldwind 2 juin 2012 15:59

    « Toute théorie s’expose au rie des dieux », je me risque à donner la mienne, quitte à entendre une rigolade par delà les nues, mais bon :


    En soit, l’utilisation d’engrais, de pesticides, d’hormones n’est pas forcément mauvaise, simplement, c’est toujours le système économique et notre avidité qui pourrit tout : on cherche toujours le profit maximum, on ne veut rien perdre et rien lâcher.

    Ainsi, l’utilisation de produits zoo-sanitaires et phytosanitaires à toujours été prodiguée culturellement à ceux qui les emploient de manière préventive et sur-dosée. D’autre part, les lobbys entretiennent la croyance que les moyens « artificiels » sont le seul recours possible et efficace dans le but de vendre leur technique et leur chimie. Enfin, l’urgence et le besoin font qu’on accède à ces procédés même si on connait leur nocivité parce qu’ « on n’a pas le choix » qu’on « peut pas faire mieux pour l’instant » ou « on en a besoin ».

    Je vais vous dire un truc qui va vous surprendre mais voilà : le bio, c’est une grosse arnaque.
    En ce sens, je veux dire que si les états et les lobbys se recyclaient efficacement dans des techniques bio, ils gagneraient tout autant d’argent et en feraient même économiser à la communauté mondiale (santé, hygiène, qualité...).
    Au lieu de cela, le bio est devenu une « île » de production un peu moins nocive au milieux d’un « océan » industriel de qualité médiocre.
    Ainsi, le bio reste marginal dans l’alimentation courante, c’est un label de production qui garanti une charte éthique de production. Mais il est quand même contaminé par la production industrielle (reste un peu moins nocif quand même) et par le fait, on vous le fait payé plus cher (offre/demande).

    Je pense personnellement, au vu de mon expérience et de mes connaissances, que les moyens de production actuel sont une hérésie où le « tout répressif » est utilisé contre la nature et au final, contre nous même.
    Si, à la manière du judo, l’homme essayait plutôt de favoriser la force de la nature pour la démultiplier, il en ressortirait gagnant sur un long terme.

    Les pratiques actuelles défavorisent sur plusieurs plans les espèces cultivées ou élevées : d’un point de vue génétique, sur un long terme, ces espèces se fragilisent face aux maladies car il n’y a plus de sélection naturelle, l’homme intervient sur les maladies par des traitement artificiels qui empêchent et remplacent les défenses des organismes. A terme, ironiquement, ce sont les maladies qui deviennent plus résistantes aux traitements et de plus en plus difficiles à combattre.
    D’autre part, la surpopulation des élevages et cultures entraînent des propagations plus fulgurantes des maladies qui se propagent comme des traînées de poudre.
    Enfin, bref, innombrables sont les exemples qui illustrent les problèmes entrainés par « l’intensif ».
    La solution, la vraie, selon moi, c’est un principe raisonné.
    On n’utilise la chimie qu’en dernier recours.
    On favorise la sélection des espèces (plus résistants aux maladies) par des reproductions naturelles.
    On favorise les prédateurs des nuisibles (ex : coccinelle pour le puceron, mantes religieuse pour les sauterelles)
    On favorise le milieux naturel (au lieu de le détruire) de l’espèce (je pense aux poissons en particulier).
    On utilise des engrais naturels qui favorisent ou entretiennent l’humus (fumiers, lisiers, déchets végétaux, terra preta...).
    Etc ...

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