Bonjour et merci pour vos comm’.
Au Carrefour de l’Odéon, récemment, j’ai aussi croisé une personne à la rue. Un homme avec qui j’ai parlé, pour lui donner des tuyaux (je connais assez bien le circuit de l’urgence), lui conseiller, par le 115 (où il faut appeler dès 7h du matin...), d’aller à « La Boulangerie », pour être orienté après vers l’hébergement de stabilisation situé à la même adresse (qui permet, sans limitation de durée, d’être hébergé et accompagné, tant sur le plan social, logement, travail, santé...). Il était psychothérapeute, avait eu un cabinet, et était en ASS (allocation de solidarité spécifique - montant 450 €). Il dormait, quand il arrivait à avoir un peu d’argent des passants, dans une chambre d’hôtel chez un marchant de sommeil (là encore, sur ce sujet, il y aurait beaucoup à en dire... certains claquant plus de 400 €/mois pour dormir dans des chambres minables !). Un exemple parmi d’autres de personnes exclues du système, bien loin du cliché du clochard alcoolique (ceci étant, bien que ne buvant pas d’alcool, je me suis toujours dit que probablement, j’aurais plongé dans cette addiction si j’avais été à la rue... pour oublier la réalité !).
On vit dans un drôle de monde...