Docteur en histoire, ou gabelou déguisé ?
Votre argumentaire est tendancieux et ne tient pas tout autant à l’analyse qu’à la réalité. En fait il semble extrait d’un magazine genre « selection » que l’on trouvait dans les salles des dentistes dans les années 70 : Le cannabis est la première marche vers les chemins de Katmandou.....
La bac et les services de répression policière ne veulent absolument pas entendre parler de changement de paradigme : La recherche effrénée des petits consommateurs assure leur activité, dans la course à la statistique et aux chiffres : Flagrant délit, arrestation, procès verbal, voilà la belle chaine qui monopolise les services de police...
La France est le pays d’europe ou la répression est la plus sévère et où il y a la fois le plus de consommateurs, cherchez l’erreur....
Historien, vous devez pourtant connaitre le cul de sac qui a déterminé l’abandon de la répression de l’alcool au states ; Extension d’une criminalité inventée, violences exacerbés, fichages de citoyens lambda, police mafieuse fonctionnant parfois en connivence avec les truands.
Si les toxiques sont évidemment un problème, ce n’est pas par le palier de la répression, dont après trente années de règne, l’échec est patent, il faut se tourner : Aux problèmes de santé, s’ajoutent la stigmatisation, les comptes à régler avec la justice, ce qui ajoute à la dépression, à la marginalisation, aux prises de toxiques. Cercle vicieux dont je suis assez bien placé pour parler, en professionnel de la psychiatrie.
Je ne vous parle pas du sentiment d’injustice patent, pour ces jeunes, qui savent pertinemment bien que le phénomène s’est généralisé, et que les fils des ministres, voir leur père, ne seront jamais effleuré par l’ombre d’une sanction.
Le Portugal a dépénalisé l’usage du cannabis, et la suisse s’apprête à faire de même. La suisse, hein, c’est pourtant pas des rêveurs....Au contraire, ces calvinistes ont le sens pratique, et refusent les combats d’arrière garde, contre productifs, et qui n’existent plus que pour faire plaisir à une frange d’électeurs déconnectés, mais de moins en moins nombreux