• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Cécile Duflot pour la dépénalisation du cannabis : pêche malsaine aux voix (...)

Cécile Duflot pour la dépénalisation du cannabis : pêche malsaine aux voix et mépris de la jeunesse

Cécile Duflot, par-delà ce fond de commerce qui l’a conduite à l’état de ministre, un catastrophisme et une écologie de la peur alimentant une idéologie folle de la décroissance au moment ou l’absence de croissance crée des millions de pauvres en France et dans le monde, elle vient de nous rappeler dans toute sa splendeur ce que sont les verts : d’irresponsables opportunistes. 

EELV souhaite, et ce n’est pas une révélation, la dépénalisation du cannabis, ce que vient de nous remettre en mémoire à grand bruit la ministre. Son argumentaire, stopper les trafics de drogue et conduire une véritable politique de prévention des risques. Une lamentable argumentation sur laquelle nous reviendrons, qui ne tient pas un instant pour justifier de faire de l’œil à une jeunesse qu’elle flatte du côté des faiblesses auxquelles cette société sans projet et qui se vide de ses valeurs invite, à s’anesthésier, à se réfugier dans la médiocrité des petites plaisirs artificiels. On pourrait plutôt attendre des politiques qui sont l’exemple de la Nation tout autre chose : Qu’on encourage la jeunesse à l’idéal de la justice, à s’emparer de ses possibles, à conquérir l’avenir pour y prendre consciemment toute sa place. Il n‘y a en réalité aucun ambition pour elle derrière cette démarche, que de la déconsidération à la réduire à cette caractéristique qu’on lui prête, que se droguer serait son idéal.

Il n’y a vraiment rien de révolutionnaire dans cet appel à la banalisation du cannabis, qu’une volonté sans vergogne de conquérir à tout prix un vote jeune en faveur des verts, à la veille du premier tour des législatives. C’est le juste reflet d’un opportunisme politique qui se donne la bonne conscience qu’il s’agirait là d’une nouvelle liberté à conquérir, encourageant en réalité la jeunesse à ce qu’elle contribue elle-même à annihiler sa faculté à se révolter dans ce refuge individualiste qui rajoute une couche à sa désespérance. Le « pétard », symbole de liberté ? Non ! Plus simplement, un des attributs du prêt à porter de l’exclusion ou un symptôme d’un malaise de société. La jeunesse vaut bien mieux que cela !

La réalité des effets désastreux du cannabis : ce qu’on ne veut pas voir !

On sait que l’usage du cannabis est l’un de nos plus importants problèmes au regard de l’importance que prend aujourd’hui l’échec scolaire chez les adolescents, que d’aucuns ne veulent surtout pas voir. La consommation régulière de ce produit, même faible, entraîne une diminution de l‘attention, de la concentration qui lentement entame les facultés, creuse l’écart avec les autres, sape la confiance en soi, exclut. Le cannabis participe de l’exclusion de dizaines de milliers de jeunes déjà en difficulté qui n’ont pas besoin de cela. L’usage de cette drogue crée combien de drames familiaux terribles que connaissent bien les professionnels de la protection de l’enfance, qui ne sont pas aidés par ce discours qui procède par sa banalisation à l’incitation à en consommer. Il y a quelque chose d’impardonnable dans cet appel, une insulte à tous ceux qui, loin des beaux quartiers, de ce parti écolo-bobo, souffre des injustices sociales, des inégalités de toutes sortes et qui auraient besoin de se sentir mieux considérés au lieu d’être poussés à la facilité, au laisser-aller qui n’a rien de bon pour ceux qui n’ont pour eux que leur capacité à réussir à l’école pour s’en sortir.

Il y a un cynisme incroyable à prétendre défendre la dépénalisation pour mieux prévenir les risques associés à la consommation de ce produit, c’est tout simplement se fiche du monde ! On se rappelle la façon dont encore récemment à propos de la journée mondiale contre le tabac on parlait de chasse aux fumeurs comme s’il s’agissait de criminels, parce que cela coûterait cher à la collectivité en raison du nombre de cancers qui s’y réfèrent. Rien de comparable pour le cannabis, qui pourtant selon les études très sérieuses du milieu médical comporte des risques bien plus grand en termes de santé publique, sans parler de son coût social que l’on n’évoque quasiment jamais. Quiconque a déjà consommé ce genre de produit sait parfaitement que fumer une cigarette avant d’entrer en cours n’aura aucune incidence sur la capacité à le suivre, alors qu’un joint altérera l’état mental en y nuisant.

Selon la revue "60 millions de consommateurs" qui a effectué des tests et diffusé les résultats en mars 2006, fumer un joint fait absorber six à sept fois plus de goudrons et de monoxyde de carbone (CO) que fumer une cigarette, ainsi que deux fois plus de benzène et trois fois plus de toluène. Fumer trois joints tous les jours fait courir les mêmes risques de cancers ou de maladies cardiovasculaires que fumer un paquet de cigarettes par jour. Une étude Néo-Zélandaise arrive au même résultat avec un joint par jour.

Mieux encore, le Professeur Jean Costentin, de l’Unité Neuropsychopharmacologie, Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rouen, Membre titulaire des Académies nationales de Médecine et de Pharmacie, démystifie l’idée de « drogue douce » et d’absence de risques ici, dans un article intitulé « Pourquoi la consommation de cannabis est dangereuse » :

« Selon l’Observatoire Européen des Drogues et des Toxicomanies, la France est le pays de l’Union Européenne le plus touché (en % de la population) par la toxicomanie au cannabis : 1,5 million de Français en sont des consommateurs réguliers. Un consommateur régulier est celui qui fume au moins un joint tous les trois jours. Cette fréquence d’usage peut paraître insignifiante, elle est pourtant importante car, de toutes les drogues, le THC est le seul à se stocker durablement dans le cerveau et les autres masses riches en lipides de l’organisme. Avec une telle fréquence de consommation, le consommateur s’inflige en permanence une imprégnation de THC. Exprimé trivialement, « le réservoir est si grand que le consommateur, n’a pas besoin de repasser souvent à la pompe ». Mais alors pourquoi 500.000 Français consomment ils quotidiennement un ou plusieurs, voire de très nombreux joints ? C’est en raison de l’installation d’une tolérance qui les oblige à multiplier les prises et à accroître les doses, pour tenter de maintenir la permanence des effets recherchés.

(…) Précisons que le cannabis actuellement en circulation est de 4 à 10 fois plus riche en THC que les produits d’antan, à partir desquels a été édifiée la mythologie naturaliste des « chichon », « moquette », « herbe », « fumette », « beuh »…

(…) L’existence d’une conjonction entre la consommation de cannabis et l’induction de troubles psychotiques est désormais établie, tant pour l’entrée dans la schizophrénie que pour l’aggravation de celle-ci quand elle a débuté. On sait aussi la résistance au traitement antipsychotique des schizophrènes qui poursuivent leur consommation de cannabis. Une société sans cannabis compterait 15% de schizophrènes en moins. Pour la France cela ferait 75.000 sujets épargnés.

(…) Enfin, le cannabis constitue un sas d’entrée dans l’héroïnomanie. Tous les héroïnomanes en France (environ 200.000) sont « passés » par le cannabis. Les relations entre les systèmes endocannabinoïdes et les systèmes endorphinergiques expliquent cette relation. La « préparation » par l’addiction cannabique permet au cannabinomane de percevoir d’emblée, sur un mode exceptionnellement intense, les effets de récompense de l’héroïne, faisant qu’il n’a de cesse d’en consommer à nouveau. L’addiction au cannabis démultiplie le plaisir des premières injections d’héroïne. 

(…) J’ invite les jeunes à se demander si les risques qu’ils prendraient à consommer du cannabis seraient à la mesure du plaisir qu’ils en éprouveraient ; je leur rappellerais que si le plaisir est souvent présent aux premières rencontres avec cette drogue, il s’efface ensuite, faisant place alors à un besoin tyrannique, l’addiction ; terme qui se traduit par : servitude, asservissement, dépendance. »

La dépénalisation n’arrête pas le trafic mais banalise son usage : il faut dire non et réagir !

Quant à l’affirmation selon laquelle il y aurait un recul de la criminalité lié au trafic c’est un leurre, si on regarde ce qui se passe dans les pays qui ont dépénalisé. Nulle part cela n’a donner les résultats escomptés et pour cause, le cannabis est une drogue et il en existe d’autres, le trafic à largement de quoi continuer à se développer en favorisant du coup bien plus encore des produits aux effets supérieurs souvent rendus dans ce mouvement de remplacement meilleur marché, comme le prix descendant de la cocaïne en témoigne. On utilise ainsi les réseaux du cannabis pour faire une place à d’autres drogues ne changeant rien au problème du trafic criminel en cause, bien au contraire.

L’idée selon laquelle le cannabis dépénalisé supprimerait le trafic qui y est relatif, suppose que l’Etat se transforme en dealer officiel détenant ici un monopole, pour rendre malade et abrutir la jeunesse qu’il est censé protéger et envers laquelle il a aussi pour mission de procurer les moyens d’un avenir. On ne peut à ce point confondre les rôles et les valeurs, à moins de perdre tout sens de la morale et de l’exemple que doit donner l’Etat, cette synthèse de l’intérêt général et du bien commun. Sans compter avec quelle dépréciation du politique comme si la crise de ce côté ne suffisait pas.

On sait que dans tous les pays qui ont dépénalisé l’usage du cannabis celui-ci a été banalisé, situation on ne peu plus favorable à la généralisation de ce phénomène et au final une belle catastrophe pour la société. 

A quand un discours responsable sur le cannabis de la part des pouvoirs publics, partant en guerre contre le cannabis en le désignant comme un mal au même titre que n’importe quelle autre drogue ? Ce serait enfin le début d’une véritable volonté de prévention par-delà l’aspect répressif. Le préalable en serait de rompre avec l’image de tolérance que certains aiment à cultiver, particulièrement dans les médias, en faisant passer les effets d’évasion de cette drogue comme entrant dans l‘ordre des aspirations qui identifient la jeunesse. Un holdup en réalité qui lui est promis sur sa liberté et son droit à la vie : vie droguée, vie volée.

Ce qu’il faudrait demander au gouvernement, c’est une campagne de large sensibilisation qui soit à la mesure des risques qui sont le propre de cette drogue et des autres, en arrêtant de laisser croire qu’il y aurait des drogues douces et d’autres dures, qui est une façon d’encourager la consommation du cannabis comme un moindre mal.

La raison et la politique indissociables d’une jeunesse à l’idéal d’un monde plus juste

Il faut revenir aux fondements de notre culture, à ce que nous apprend à ce propos l’Odyssée à travers ce que nous en dit déjà Ulysse, lors de l’une des épreuves qu’il traverse dans son voyage de retour de Troie vers Ithaque. Emporté par des vents funestes, il arrive en vue des terres des Lotophages, qui se nourrissent de fleurs, spécialement du lotos. Après avoir pris des vivres, Ulysse envoya auprès des Lotophages plusieurs hommes pour les reconnaître.

 “Ceux-ci (les lotophages)

 Leur firent manger du lotos au cours de leur repas ;

 Or quiconque avait goûté le fruit doux comme miel

 Ne voulait plus ni revenir ni donner de nouvelles.

 Ils s’obstinaient à rester là, parmi les Lotophages,

 A se repaître de lotos, dans l’oubli du retour.

 (Od, IX vers 92-97).

Ulysse intervient alors en contraignant au retour ceux qui avaient perdu toute volonté, toute conscience. La crainte de l’oubli de soi est clairement énoncée, face à l’attirance de ce “fruit doux comme le miel”, dont on ne parvient pas par sa propre volonté à s’émanciper une fois que l’on y a goûté. Cet aspect du récit est construit sur l’idée que la conscience est tout, et que la perdre est la fin de toute existence, car elle est pour les Grecs aux fondements de cet homme agent de son histoire qui fait la cité. Le citoyen en est la pierre angulaire : celui qui fait les lois auxquelles il obéit. C’est en ce sens que le politique est notre liberté, a fortiori celle de la jeunesse qui contient en elle les promesses de lendemains meilleurs avec l’idéal d’un monde plus juste. Tout le contraire du petit plaisir égoïste et médiocre que promet le cannabis et du cynisme d’un ministre qui ramène la politique à un écran de fumée.

Guylain Chevrier.


Moyenne des avis sur cet article :  2.33/5   (39 votes)




Réagissez à l'article

35 réactions à cet article    


  • Cocasse Cocasse 8 juin 2012 10:12

    C’est vrai qu’à ce rythme, ils finiront par dépénaliser la pédophilie dans moins de 10 ans...


    • cancrela 8 juin 2012 14:18

      Je suis désolé de vous dire que Cocasse a raison.

      Regarder bien les signataires de cette pétition, on y voit la signature de Kouchner et de Lang.
      Cette pétition n’est pas un hoax, vous pouvez vérifier.

      http://www.ipce.info/ipceweb/Library/00aug29b2_le_monde.htm


    • Javascript Javascript 8 juin 2012 17:11

      Et dire qu’à chaque fois on a droit à cet argument comme quoi c’est pas bien de dépénaliser sous prétexte que tout le monde le fait (on sent le sous-entendu dans le post de Cocasse) et à chaque fois je suis obligé de rappeler que :

      L’UMP l’a fait en 2010 pour les jeux d’argent en ligne !!!!

      Sous prétexte que tout le monde jouait en ligne sur des sites illégaux en France (majoritairement des sites US) l’UMP à autoriser des sites de poker (car c’était surtout le poker) et à mit en place des taxes sur ces sites.

      Une information ne valant rien sans une source, hop : http://www.clubic.com/actualite-333466-jeu-ligne-details-projet-loi.html

      Citation : Pour François Trucy, le rapporteur UMP du projet au Sénat, c’est une réponse à « un marché illégal des jeux en ligne insupportable, qui s’est développé sous le nez des législateurs. »

      Ben moi je trouve que ce que ce rapporteur UMP disait en 2010 à propos des jeux en lignes pourrait parfaitement s’appliquer au cas de la dépénalisation du Chichon en 2012.


    • xray 8 juin 2012 18:28


      Qu’elle soit matérielle ou cérébrale, la misère est le fondement de la société de l’argent ! 
      (Le malade, l’industrie première.) 

      Dans le cadre de la construction européenne,  la drogue est un excellent complément aux croyances,  aux religions et aux terreurs pour soumettre les populations. 

      Drogue, SILENCE ! 
      http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2009/06/16/drogue-silence.html 



    • clostra 8 juin 2012 10:19

      Eh bien ! elle a gagné Cécile Duflot : le débat est ouvert !

      quelques arguments (à noter que l’idée du cannabis me fait aussi peur que de prendre des préparations pharmaceutiques hautement qualifiées en AMM) :

      - l’argument des goudrons serait en faveur d’une dépénalisation afin de fabriquer des « joints » moins toxiques

      - l’argument venant de la pharmacie, plus encore de la médecine, ne tient pas vraiment car les drogues légales disposant d’AMM font florès, et même les amphétamines défendues bec et ongles par Servier

      - l’argument des psychoses et schizophrénie ne tient pas non plus car les fumeurs - généralement en groupe - ne connaissent pas la teneur de la drogue qui leur a été fournie, qui peut varier d’une « cam » à l’autre

      - j’aime bien par contre l’évocation des lotos eaters qui entre dans le champ de la culture et de l’éducation à la liberté.


      • clostra 8 juin 2012 11:04

        référence : The lotos-eaters de Alfred Lord Tennyson pour un partage culturel


      • tetska 8 juin 2012 10:47

        Cannabis


        Vive la nature !!! Mais chacun sait bien que certaines plantes peuvent être aussi bonnes que toxiques ou mortelles (champignons vénéneux, hallucinogènes, etc ). Il faut donc s’en méfier tant que l’on n’a pas acquis la certitude d’une innocuité à long terme…

        Le premier but à atteindre par nos dirigeants n’est-il pas d’assurer  à tous nos jeunes  la meilleure santé possible (le seul capital qui vaille) afin qu’ils soient heureux (sans troubles  psychiques  dont ils seraient d’inconscientes victimes), qu’ils puissent réaliser leurs rêves,  se projeter dans leur vie future,  devenir rentables…  Ce sont eux les étoiles de demain et la force vive de la nation !!   Leur  vie et décisions futures  ne doivent pas dépendre de conséquences incontrôlables non souhaitées !!!

        Le sort réservé au cannabis devrait, me semble-t-il,  être rattaché au Ministère de la santé lequel doit tenir compte des avis éclairés des médecins et savants, notamment sur les conclusions  d’études vérifiées sur le long terme…  En attendant ,  le principe de précaution doit prévaloir…  

        La dépénalisation /abandon  politique d’un problème il est vrai difficile, avec mise en vente libre de cette drogue à portée de tous les jeunes,   me semblerait  être particulièrement irresponsable, voire lâche vis-à-vis de ceux-ci !!

        Pourquoi ne pas créer une sorte de campagne/information/prévention efficace,  bien orchestrée, bien documentée  (genre anti-tabac, anti-sida) à aborder  en premier lieu à l’école chez les tous jeunes ( par exemple dans des cours d’instruction civique : sauvegarde de l’intégrité corporelle des autres et de soi-même…)

        Tetska


        • guylain chevrier guylain chevrier 8 juin 2012 11:47

          Il existe des campagnes de prévention des conduites à risques dans les collèges sur ce sujet, mais fréquemment ambigües par crainte d’aller à l’affrontement avec des jeunes dont la perception festive du cannabis va avec une imagerie des médias toujours très permissive et laxiste. Nous savons bien que nous vivons sous le signe d’un chacun pour soi qui encourage la recherche de petits plaisirs égoïstes, véritable mode de vie qui domine une société en crise au regard de ses valeurs collectives. Mais le cannabis fait vraiment des dégâts dans la jeunesse populaire de nos banlieues et il faudrait un tout autre message que celui d’une Cécile Duflot aux arrière-pensées électorales mais aussi qui confond un usage bobo friqué poste soixante-huitard ultra-individualiste du joint, avec une grande question de société qui met en risque la vie de millions de jeunes déjà hypothéquée par une origine sociale moins favorable. Par-delà la question de santé publique qui est sous-jacente à ce débat et mériterait une autre attitude de la part d’un ministre de la France, il faudrait en revenir aux enjeux que le cannabis engage relativement à la question sociale et à l’idée qu’on se fait d’une société, de la façon dont elle considère sa jeunesse, ses enfants.


          • volontaire45 8 juin 2012 14:55

            Je trouve que votre analyse manque du concret et rélève de votre point de vue subjectif sur le sujet. C’est à cause du trafic qu’on a vu le jour l’HEROINE (forme pur des principes actives de l’opium) plus facile à trafiquer, à transporter, moins d’odeur etc. Ainsi que l’apparition des hybrides de cannabis de plus en plus forte en THC.

            Vous parlez comme si vous ignorez toutes les actualités mondiales en ce qui concerne le THC dans le monde médical, AUX ETATS UNIS (dans BEAUCOUP d’ETATS) LE THC (EST UN MEDICAMENT !) En vous obstinant de ne pas regarder ce qui se passe dans les actualités médicales et dans les faits divers (de plus en plus de GUERRE entre gangs liés au trafic), vous ne ferez que :

            1. Renforcer le TRAFIC

            2. PRIVER des MALADES d’une SOURCE DE MEDICAMENT (cf : MARINOL, SATIVEX ce sont des médicaments à BASE DE CANNABIS commercialisés en GRANDE BRETAGNE, aux PAYS BAS, au CANADA et partout ailleurs et en FRANCE les patients se demandent mais pourquoi pas CHEZ NOUS.

            Vous etes un historien alors vous etes sensé ne pas ignorer ce qu’est devenu LA PROHIBITION DE L’ALCOOL dans les années 30 aux etats-unis. Je cite le nom d’AL CAPONE au titre de rappel.

            Alors si ce que vous dites est vrai et que vous insistiez d’avoir raison, IL FAUDRA EGALEMENT PROHIBER ET METTRE EN PRISON TOUS LES CONSOMMATEURS DE L’ALCOOL et de TABAC (cirrhose, trouble de comportement, violence conjugale, violence, CANCER du foie, sevrage alcoolique, DELIRIUM TREMENS ça vous dit quelque chose.

            La solution pour eviter les mauvais effets de chaque substance ce n’est pas de mettre en prison les consommateurs mais de FAIRE DE LA PREVENTION, comme ce qu’on fait avec l’alcool et le tabac, sauf que dans le cas de cannabis, il n’y a pas de dépendance physique contrairement à l’alcool et le tabac, il y a seulement une dépendance psychique qui existe également dans les 2 autres substances.

            Le trafic tue, seuls les traficants et les hauts fonctionaires impliqués dans le trafic défendra le maintien de la PROHIBITION, la clé du maintien de leur monopole dans la distribution de la substance.

            J’espère que mon message saura vous faire réflechir et avancer dans vos réflexions.

            Cordialment,

            leduc


          • Scual 8 juin 2012 12:18

            Moi ce qui me fait marrer c’est que ce débat n’existe pas vraiment en réalité.

            Cécile Duflot peut bien dire ce qu’elle veut, elle a le droit de s’exprimer sur ses opinions personnelles. Le PS a clairement fait comprendre avant même son élection qu’il ne saurait en être question. Non seulement c’est donc pas à l’ordre du jour ni même du quinquennat, mais ça ne concerne pas le PS, ni même EELV, puisqu’il me semble bien qu’ils étaient plutôt divisés sur la question.

            Mais comme la droite n’a absolument rien à dire, ils créent un sujet qui n’existe pas pour attaquer le PS qui n’est pas responsable de ça.

            Mieux encore, les idées mises en avant sur ce sujet sont d’une bêtise surnaturelle quand elles ne sont pas tout simplement fausses et décrédibilisent la droite plus qu’autre chose. C’est comment qu’elle est connue ? La droite la plus bête du monde, c’est ça ? Ben franchement en ce moment je crois qu’on peut le dire. C’est même pas que ça vole pas très haut, ça creuse et ça s’enterre...


            • Gillesdd Gillesdd 8 juin 2012 12:28

              Cécile Duflot a répondu précisément a la question du journaliste qui était :
               - « Est ce que vus êtes toujours favorable a la dépénalisation de la consommation du cannabis ? »

              Il est bien connu que tous les partis verts en Europe ont adopté la même position allant vers la dépénalisation.
              Il est très interressant de se focaliser sur les problèmes de santé lié à l’utilisation du cannabis parvenant dans les poumons des consommateurs par des moyens illicites non contrôlés.
              En s’acharnant dogmatiquement pour la prohibition, il s’est généré un marché parallèle énorme, drainant des flux financiers très très importants et une insécurité quasiment incontrôlable.
              Bien sûr ceci n’est pas important, car cette insécurité, cachée sous la bienveillance de rapports sur la santé publique, que je reconnais, est le fond de commerce électoral des partis politiques qui refusent cette dépénalisation.
              Est il déraisonnable de proposer une vrai réflexion sur une politique de santé publique orientée vers les plus jeunes et de considérer que ce sujet doit être traité différemment que par les voies actuelles qui sont inefficaces ?
              Rappel alcool 45000 morts /an, tabac 66000 morts/an, chut, faut pas le dire...




              • tf1Goupie 8 juin 2012 13:50

                Rammassis des clichés stupides sur le Cannabis.

                La première chose serait d’avoir une « vraie » info sur le Cannabis.

                Ce qui est révélateur c’est que la plupart de ceux qui protestent contre la dépénalisation en sont réduits à de la désinformation.

                C’est comme ça que l’on prétend éduquer les jeunes, en leur mentant ?


                • Shinigami 8 juin 2012 13:55

                  Encore un article écrit arbitrairement sans objectivité .. sans prise d’informations comme on a l’habitude d’en lire.
                  Ce genre d’article ne motive pas à soutenir agoravox ... et c’est triste.
                  Avant de décrier sur cette palnte merci de revoir votre copie quant à l’usage de l’alcool dans les clivages sociaux dits défavorisés .... il y fait plus de dégâts .... allez défoulez vous bien chers amis extremistes ;]


                  • bakerstreet bakerstreet 8 juin 2012 14:54

                    Docteur en histoire, ou gabelou déguisé ?

                    Votre argumentaire est tendancieux et ne tient pas tout autant à l’analyse qu’à la réalité. En fait il semble extrait d’un magazine genre « selection » que l’on trouvait dans les salles des dentistes dans les années 70 : Le cannabis est la première marche vers les chemins de Katmandou.....

                    La bac et les services de répression policière ne veulent absolument pas entendre parler de changement de paradigme : La recherche effrénée des petits consommateurs assure leur activité, dans la course à la statistique et aux chiffres : Flagrant délit, arrestation, procès verbal, voilà la belle chaine qui monopolise les services de police...
                    La France est le pays d’europe ou la répression est la plus sévère et où il y a la fois le plus de consommateurs, cherchez l’erreur....

                    Historien, vous devez pourtant connaitre le cul de sac qui a déterminé l’abandon de la répression de l’alcool au states ; Extension d’une criminalité inventée, violences exacerbés, fichages de citoyens lambda, police mafieuse fonctionnant parfois en connivence avec les truands.

                    Si les toxiques sont évidemment un problème, ce n’est pas par le palier de la répression, dont après trente années de règne, l’échec est patent, il faut se tourner : Aux problèmes de santé, s’ajoutent la stigmatisation, les comptes à régler avec la justice, ce qui ajoute à la dépression, à la marginalisation, aux prises de toxiques. Cercle vicieux dont je suis assez bien placé pour parler, en professionnel de la psychiatrie.

                    Je ne vous parle pas du sentiment d’injustice patent, pour ces jeunes, qui savent pertinemment bien que le phénomène s’est généralisé, et que les fils des ministres, voir leur père, ne seront jamais effleuré par l’ombre d’une sanction.

                    Le Portugal a dépénalisé l’usage du cannabis, et la suisse s’apprête à faire de même. La suisse, hein, c’est pourtant pas des rêveurs....Au contraire, ces calvinistes ont le sens pratique, et refusent les combats d’arrière garde, contre productifs, et qui n’existent plus que pour faire plaisir à une frange d’électeurs déconnectés, mais de moins en moins nombreux


                    • tinga 8 juin 2012 16:18

                      Tout à fait d’accord.

                       La réalité est que l’interdiction profite énormément aux politiques, c’est une caisse noire bien pratique, jamais évoquée dans les médias bien sur, un policier m’a expliqué comment les affaires leur était systématiquement retiré dès qu’il essayait de remonter les filières, et beaucoup se désespèrent de la corruption que cela génère au sein de la police. Ne parlons pas de tous les discours moraliste débiles pour ne pas dire insultant dont les politiques de tous bords nous accablent, alors que ces mêmes politiques sont dans une proportion beaucoup plus étendue que dans le reste de la population consommateurs de cocaïne par exemple. (Chirac, surnommé « narine d’or » par les initiés, quand au précédent, il semblait par son agitation et ses propos incohérents rendu à un stade critique)

                    • chria chria 8 juin 2012 15:45

                      Je me demande jusqu’où peut aller la bêtise.
                      On parle ici de dépénaliser la consommation de cannabis... Il faut bien lire chaque mot...
                      Et oui car en France, un adulte responsable qui tire sur un joint est condamnable !
                      Alors qu’un ado qui boit ne sera pas condamné...
                      Il serait donc juste : interdiction de consommation et vente de l’alcool, tabac, cannabis, et autres drogues aux -18 ans, et liberté de consommation pour les adultes.
                      Après personne n’a parlé de légaliser la vente de cannabis.
                      Et les ados ne votent pas à ce que je sache...

                      Je ne reviendrais pas sur l’article qui démontre une totale méconnaissance du sujet.


                      • tinga 8 juin 2012 15:49

                        Article pénible, bienvenue au bal des faux culs, à quoi bon continuer de pénaliser une chose installée dans le mode vie, malgré les interdits stupides, la société gagnerait beaucoup à voir le cannabis se substituer à cette drogue dure qu’est l’alcool. 

                         

                        • Louise Louise 8 juin 2012 16:06

                          Ce n’est parce que l’alcool et le tabac sont nocifs qu’il faut leur adjoindre le cannabis !


                          • chria chria 8 juin 2012 16:10

                            La question est : pourquoi continuer une politique qui ne marche pas ?
                            Par idéologie ?


                          • joelim joelim 8 juin 2012 17:07

                            Parce que ça donne bonne conscience pour fermer les yeux sur les fléaux du tabagisme et de l’alcoolisme.


                            Fléaux qui profitent bien sûr à de beaux actionnaires très bien vus par l’intelligentsia pseudo-moralisatrice qui dirige les pseudo-débats sociétaux.

                            Genre : pas mal de jeunes meurent plus tard du tabagisme, mais c’est pas grave car on fait ce qu’on peut pour mettre en prison ceux qui fument quelques joints.

                          • illuminato 8 juin 2012 22:43

                            On adjoint rien la consommation existe déjà ,à par que la prohibition entraine des dégâts et un coup surdimensionné en comparaison des pseudos dégâts du cannabis .
                            Ou on interdit tout ou on interdit rien mais les implications d’une prohibition sont trop désastreuse pour en rester la .
                            Lez tabac et l’alcool tuent 50 000fois plus que le cannabis ,tant qu’a interdire quelquechose ,soyons logiques et rationels interdisons l’alcool et le tabac . non ?


                          • Le chien qui danse 8 juin 2012 16:24

                            La pénalisation ça permet aussi aux parents de ne pas s« attaquer au problème vis à vis de leurs enfants, c’est interdit point.
                            Pourquoi »la jeunesse" à besoin de se foutre en l’air soit disant, cette question là est la seule intéressante.
                            L’auteur veut, comme d’autres, affoler avec l’argument de la jeunesse sacrifiée, mais c’est déjà le cas pour une bonne part. Le produit n’induit pas le type de consommation, on peut apprécier un verre d’alcool de bonne qualité sans devenir alcoolique, apprécier un bon cigare sans devenir tabagique et aimer un joint ou cake pour la détente que ça procure sans tomber dans la toxicomanie.

                            Le problème de la consommation destructrice n’est pas dans le produit.

                            Les borgnes resteront toujours les rois....


                            • Javascript Javascript 8 juin 2012 16:51

                              D’après les commentaires et l’article lui-même le gros problème d’une éventuelle légalisation c’est les « jeunes » (j’aime pas trop cette expression mais je vais faire avec).

                              Bon bah ok alors, Légalisons avec une interdiction de vente aux moins de 18 ans !

                              Ça permettra aux majeurs et vaccinés auxquels je fais partie de fumer tranquillement et les tites n’enfants des bourgeois apeurés seront protégés.

                              Classe non ?


                              • Acid World Acid World 8 juin 2012 21:19

                                Content de voir que je ne suis pas le seul à constater qu’on organise l’abrutissement de ma génération.


                                • Deneb Deneb 8 juin 2012 21:25

                                  J’en ai sérieusement ma claque de la mauvaise foi, de la désinformation, du mensonge et de la manipulation qui émane de ce sinistre papier et de la grande majorité de ceux qui sont publiés dans la presse. En refusant le débat sur la légalisation, les pouvoirs publics on clairement annoncé la couleur : laissons la mafia tranquille, le trafic rapporte , en dehors de la manne financière aussi la possibilité de stigmatisation à volonté des jeunes, des banlieues... Le pouvoir est complice, sinon comment expliquer toutes ces contre vérités ahurissantes avec lesquelles ils nous inondent en ce moment.


                                  • illuminato 8 juin 2012 22:46

                                    l’attitude du pouvoir envers la prohibition est un éxelent indicateur de son niveau de corruption .


                                  • JCason 9 juin 2012 01:52

                                    Le problème ce ne sont pas les jeunes, c’est le cannabis. Que ceux qui, adultes, entendent s’abrutir et s’anesthésier pour servir le système en se réfugiant dans ce genre d’expédiant, on a bien le droit d’être con et d’aimer se faire plumer, puisqu’aujourd’hui on ne condamne pas dans la pratique la consommation. Mais le problème de santé public qui est lié au cannabis concerne toutes les générations, et les mineurs en premier lieu auxquels il s’agit pour l’Etat qui représente, qu’on le veuille ou non, notre société, de donner un exemple qui ne soit pas celui de ces démissionnaires qui cachent leur lacheté qu’achète chaque jour le système auquel il croque derrière leurs petits joints médiocre. On ose aussi expliquer qu’il faudrait dépénaliser parce que l’interdiction ne parche pas. Mais c’est précisément en raison du climat permissif ambiant indissociable du boboisme décadent de notre société, que les pouvoirs publics ne font rien pour montrer les dangers de ce produit, on préfère ne pas heurter les jeunes que leur dire quelques vérités pourtant connues de tous les professionnels qui travaillent dans le secteur de l’enfance et de la protection de l’enfance. Le problème n’est pas qu’on ferait totu contre et que cela ne marcherait pas, c’est qu’on ne fait rien pour empêcher le dévelopement de ce phénomène, pour l’endiguer ! Et puis, il faut arrêter certains arguments bidons qui ne servent qu’à justifier la consommation de certains de ceux qui interviennent dans cette liste en se planquant derrière leur petit doigt ! La plupart des interventions n’ont aucune réflxion sur la portée collective et morale de cette question et ce n’est pas secondaire. C’est l’individualisme qui surnage et l’auteur pose bien d’autres questions de fond qui y oppose justement.


                                    • guylain chevrier guylain chevrier 9 juin 2012 02:45

                                      bakerstreet s’interroge à mon propos : « Docteur en histoire, ou gabelou déguisé ? » pour défendre évidemment la dépénalisation du cannabis. Désolé garçon, Docteur en histoire et oui, qui enseigne à des milliers d’étudiants, c’est ainsi et c’est pas de chance hein ! C’est pas toi, ça t’énerve hein..... Et en plus, je participe à des campagnes de prévention dans des collèges contre les conduites à risques et l’usage du cannabis ! Les jeunes ne sont pas pour moi les otages abstraits d’une idéologie mais des êtres vivants exposés par la précarisation de notre société qui les fragilise à être encore plus sujets à la consommation du cannabis, une catastrophe sociale et humaine. Quand à l’alcool, il n’a été nullement question ici d’encourager à sa consommation, mais un verre ou deux de vin n’a rien à voir avec l’usage d’une drogue, mais on peut par excès utiliser bien des produits comme des drogues et combien de produits pharmaceutiques comme tels, qu’il n’est pas question d’interdire. Le cannabis est une drogue et doit donc continuer d’être interdit du point de vue de la santé publique comme de la morale et même d’une certaine éthique si je peux me permettre. Excusez-moi vraiment d’en avoir une, contrairement à d’autres qui se croient modernes à ne pas en avoir et ne sont que les marionnettes d’un système qui les manipule, la drogue de la même façon que la religion étant utilisée comme l’opium du peuple !

                                      tf1Goupie parle de l‘article comme d’un « Rammassis de clichés stupides sur le Cannabis. (…)C’est comme ça que l’on prétend éduquer les jeunes, en leur mentant ? » ou encore Shinigami «  Encore un article écrit arbitrairement sans objectivité .. sans prise d’informations comme on a l’habitude d’en lire. Ce genre d’article ne motive pas à soutenir agoravox ... et c’est triste » etc. Malheureusement, une fois de plus, on trouve la même absence d’arguments à défaut de quoi on cherche à déconsidérer les personnes en toute incapacité d’accepter, sur certains sujets qui le méritent, un débat à la hauteur, argumenté, avec sérieux et respect de l’interlocuteur. Il faut retourner à l’école pour faire de l’instruction civique et apprendre la valeur de nos libertés dont la liberté de pensée, chèrement acquise par des révolutionnaires qui avaient eux toute leur conscience, leur raison.

                                      Dans cette liste de réactions il y a beaucoup de spécialistes de la mauvaise foi qui militent ici d’abord pour eux, pour pouvoir fumer leur petit joint médiocre, individualiste et grotesque, tranquille.


                                      • illuminato 9 juin 2012 07:17

                                        "mais un verre ou deux de vin n’a rien à voir avec l’usage d’une drogue,« 

                                        un pétard par mois non plus !!! .
                                        la compulsivité de la fumette vient du mélange avec le tabac .
                                        De toute façon le mot »drogue" englobe trop de choses .
                                        si on est pas capable de faire la différence entre fumer un joint et faire un coma éthylique c’est qu’on a un petit peu la tete dans le sable ....

                                        Il y a juste 40 000 mort par ans à cause de l’alcool qu’on doit bien sur consommer avec modération ( la belle foutaise ) ,5 millions d’alcolos dépendants .
                                        cannabis :dose létale =0 
                                        les problemes sanitaires sont liés à la prohibition :produits frelatés ,marginalisation ,initiation de la jeunesse à la délinquance et au sentiment que la loi est injuste !!impossibilité d’éduquer ,comme on peu le faire avec la consommation du vin par exemple .
                                        La prohibition est un échec ,et quand on la soutient c’est soit qu’on est naïf soit qu’on en tire certains bénéfices .


                                      • Deneb Deneb 9 juin 2012 07:49

                                        Docteur en Histoire, activité propagandiste. Utile uniquement à l’Etat. Activité non-scientifique, de ce fait incapable de moindre prédiction fiable, elle est destinée à manipuler le peuple pour pas qu’il oublie qui est-ce qui commande ici, non mais !
                                        Il n’y a pas une Histoire, mais des histoires. En France on apprend une chose, en Russie une autre, en Allemagne une autre (enfin, je crois, sauf que les allemands n’ont pas trop à la ramener, ils ont perdu la guerre, pouët pouët alors), en Chine c’est complètement différent...
                                        J’ai appris récemment que la Révolution Française a été provoqué par les changement climatiques majeurs dus à l’eruption du volcan islandais Laki. On n’apprends pas ça à l’école, ça ne va pas dans le sens de la glorification des idéaux sociaux.
                                        Donc, l’auteur de cet article est un propagandiste professionnel. C’est clair comme un nez au milieu de la figure.


                                      • illuminato 9 juin 2012 06:39

                                        En 1953 le cannabis était retiré du Vidal et sa prescription devenait interdite malgrés toutes les vertues qui lui était reconnues dans les éditions précédentes de cette ouvrage.
                                        En ces temps d’aprés guerre les usines de poudre à canon ne raportait plus à leurs acionaires les dividendes escomptés, ces usines se sont donc reconverties dans la production d ’engrais et de medicaments, dans un premier temps ils ont essayer en vain de synthetiser le principe actif du cannabis le thc, ne parvenant pas à leur but et en s’appuyant sur l ordre des medecins cré par le gouvernement de vichy. les lobbyistes liés à ces groupes puissants ont tous mis en oeuvre pour decridibiliser et diaboliser le cannabis, leur principal concurent des medicaments modernes « issue de la chimie “. Depuis cette interdiction la france est devenu l un des premiers pays producteurs et consommateurs d antidouleur d antidepresseur…Des drogues certes légales mais hautement addictives, les actionnaires pouvaient à nouveau se réjouire et se remplir les poches en empoisonnant l’ eau que nous buvons, l’ air que nous respirons et les sols dans lesquelles nous cultivons
                                        A se demander si les politiques s interressent plus à la santé economique de leurs entreprises qu’à la santé de leur concitoyen


                                        • illuminato 9 juin 2012 06:49

                                          5 millions d’alcolos dépendants en france ,est ce que la prohibition de l’alcool serait la solution ???
                                          S’appuyer sur la santé des enfants pour faire perdurer un systeme qui en est au règlements de compte à la kalachnikof , la honte ,et l’hypocrisie absolue ...commençont par éviter à notre déscendance de vivre sur une planete completement poluée pour des milliers d’année ,et on pourra s’amuser à se donner bonne conscience en crachant sur les consommateurs de cannabis .
                                          Aucun probleme ne sera résolu avec la manière de penser qui l’a généré .la prohibition appel le crime .


                                          • illuminato 9 juin 2012 06:52

                                            Vous etes prof d’histoire ?, alors vous savez certainement que le christ consommait du cannabis sous forme d’onction ( l’onction sainte , avec kaneh-bosem en hébreux )


                                            • antonio 9 juin 2012 08:49

                                              Bravo pour votre article !
                                              Oui, « la conscience est tout » comme vous le rappelez avec l’épisode des Lotophages.

                                              Les Ecolo type C. Duflot sont opportunistes, oui, mais irresponsables , non ...parfaitement cyniques en revanche...N’ont-ils pas besoin qu’une bonne partie de la population soit anesthésiée pour faire passer leur « programme » et mettre en place un pouvoir intégriste d’autant plus redoutable qu’il se pare des atours de la liberté....une « dictature verte » qui ne serait qu’un nouvel avatar ( un de plus ) de l’économie capitaliste mondialisée....


                                              • illuminato 9 juin 2012 09:19

                                                Par ce que vous etes l’un de ces naïfs qui pensent que l’on attend sagement la légalisation pour consommer ?? dés que c’est légal vous allez vous y mettre ? Ha mais non je suis bete ,vous pensez aux esprits faibles tout ça ne vous concerne pas .Mais si c’était vraiment un abrutissoire comme vous le pensez ce serait légal comme le pastis depuis longtemps ,les français sont les plus gros consommateurs d’anxiolytiques ,à votre avis c’est pour les tenir éveillés ?En tout cas ce qui pourrit la planete en ce moment même ce ne sont pas les dictatures écologistes ,mais une toute autre dictature qui sent sont pouvoir lui échapper et toutes ses valeurs s’avérer des impasses .le vent tourne .

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès