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Commentaire de Dénia

sur Éloge de la bouffonnerie : le Bouffon du PS c'est Mélenchon


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Dénia 9 juin 2012 21:24

Chère Ariane,

Contrairement à certains, je m’émerveille toujours à la lecture de vos articles consacrés aux campagnes trépidentes de JL Mélenchon. Je partage votre présente réaction. Je crois que Frida voit le mal là où il n’est pas. Malgré tout, je redoute, peut-être comme elle, une déconvenue dans cette affaire électorale de Hénin-Beaumont, comme dans ses prises de position à l’égard des socialistes (réellement, pourquoi faire une différence, sur le fond, entre Hollande et le « ramassis de hièrarques du PS » ?). Et, je le redoute pas tant pour l’homme, que j’admire, moi aussi, que pour la cause qu’il défend. Pour moi, avant d’être un héros - notre héros - Mélenchon doit être et rester le héraut des valeurs humaines et généreuses qu’il a su, jusqu’à présent, si bien portées. Or, sa défaite, d’un seul coup d’un seul, ferait magistralement reculer le curseur de notre mouvement. Je me méfie, aussi, de l’adulation qui l’entoure. Porte-parole, oui, mais pas chef dont on devrait épouser toutes les positions, sans mot dire. Vous-même, n’avez-vous pas été dubitative lorsque, sans aucune concertation et sans barguigner,, au soir du premier tour de la Présidentielle, il a annoncé son ralliement à Hollande ? Je suis de ceux qui ont exposé sur son blog les incertitudes et les conséquences néfastes que faisait planer son engagement pas-de-calaisien. J’ai été immédiatement censuré par le webmestre. JL Mélenchon est élu européen du grand-sud-ouest, et je pense que sa place était aussi auprès de ses électeurs (j’en suis), qui ont eux beaucoup à faire avec l’omnipotence délétère des socialistes midi-pyrénéens. Mais, tout cela, avec d’autres considérations, européennes et universelles, notamment, a irrémédiablement été passé par pertes et profits. Curieux, non ? Et dommage ! Car, comme, vous l’annonciez, naguère, le mouvement du FdG semble bien engagé, quoi qu’on en pense, dans une crise de confiance, sinon de dislocation. Pourtant les attentes sont réelles, l’étaient, devrais-je dire. J’espère me tromper. 

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